Filmographie : Khristine GILLARD
Khristine Gillard participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
« Dites bien que je suis peintre, écrivain et putain révolutionnaire ! Grisélidis Réal.
S’immergeant au coeur des écrits de Grisélidis Réal, scandaleuse femme publique, le film retrace le parcours intime et fulgurant d’une femme hors norme. Images fictionnelles inspirées des textes, dessins, photographies, entretiens, archives documentaires, s’entrelacent pour tisser le portrait pluriel d’une magnifique rebelle en quête de liberté et d’appartenance.
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Cochihza, « elle éveille celui qui dort », dit-on de l’hirondelle cuicuitzcatl, en nahuatl, la langue des ancêtres. Beaucoup de mots en nahuatl dérivent de cette racine cochi — dormir. Exprimant tant le sommeil que le rêve, s'étirer, s'étendre, le repas du soir, la subsistance, le cocon que fabriquent les chenilles, les cils, s'en aller, se retirer, bailler, faire l’amour à une femme, dormir auprès d’elle, l’endroit où on dort, s’éveiller, faire semblant de dormir… Ometepe, l'île-volcan. Un paysage comme un corps endormi. Ici, on décrit la vie comme un rythme que l'homme prend en naissant, qui lui est particulier et qu'il garde toute sa vie. A travers les gestes de la communauté du volcan se raconte l’histoire d’un monde. Le quotidien, l'ancrage, le rêve, la mémoire.
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Une femme parle d’un homme. Et puis d’un autre. Un autre. Cette femme est aussi une prostituée. Cet homme est parfois un client. Ou un frère, un voisin, un patron, un ami d’enfance, un mari, un commerçant du coin, un amant, un fils, un passant. Une envie de toucher – délicatement – ce quotidien effacé derrière le néon. La routine, la tendresse, le désir, l’attente, le banal – quelque chose de l’intime.
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Miramen, du provençal, mirage. La Camargue est une île qui demande à l’homme qui l’habite de faire corps avec elle. Ce monde de l’entre deux, entre terres et eaux, est celui de la rencontre du fleuve, de la mer et de la communauté des étangs. C’est un monde de gestes — ceux du gardian-centaure, du pêcheur d’étang, du tellinier, du chasseur des marais — inscrits dans les corps et les paysages. Une relation au sauvage. Là veille la Bête