Mots clés : Société civile
C’est l’histoire d’enfants, de parents et de pédagogues qui veulent mettre l’éducation au centre de leurs préoccupations. C’est l’aventure d’enfants qui veulent grandir dans la société avec toutes les connaissances nécessaires pour y arriver et devenir ainsi des citoyens équilibrés. C’est le récit d’une année scolaire dans deux écoles de Schaerbeek où les élèves sont tous issus de l’immigration. C’est une opportunité fantastique qu’auront certains d’entre eux de participer à une première, suivre des cours à l’université des enfants sur le site de l’Université Libre de Bruxelles. C’est l’évocation de leur quotidien et de leur parcours familial. C’est un film qui montre que le déterminisme social pourrait être un concept dépassé si l’on donne toutes les chances à un ascenseur social formidable : l’école.
Le figurant, c’est cette silhouette sans rôle, sans nom et sans voix qui traverse les décors pour que les scènes d’un film paraissent “vraies”. Autant d’archétypes fragmentant le peuple en multiples communautés. Mais qui se cache réellement derrière ces “étiquettes”, quels humains, quelle part d’humanité, quel peuple ?
Selon un sondage, 86% des structures jeunesse de la région Bruxelles-Capitale considèrent la participation active des jeunes dans la mise en place de projets nécessaire. Ce sondage révèle, en parallèle, le manque d’outils mis à disposition des travailleurs sociaux de ces mêmes structures. Face à ce constat, des jeunes et des travailleurs sociaux se sont réunis pour questionner la participation des jeunes à la vie de la cité. Le film propose quelques outils pour passer à l'action selon les désirs d'engagement de chacun. Une initiative Jeune et Citoyen, CVB, MJ Sémaphore et MJ Centre nerveux.
Ongles Rouges raconte le trajet singulier que font ensemble sept femmes. L'une est dehors, les autres sont dedans. L'une face à la mer, les autres en situation d’enfermement. Au fil des ans, de leurs lettres, de leurs rencontres, il est question de gestes quotidiens, de mémoire, de corps intime et de corps social. Ensemble elles évoquent leurs actions journalières, leurs rituels, leurs liens, leur état de femme, de fille, de mère et les marques du temps sur leurs peaux. Au fil du film se tisse un langage commun, une chorégraphie sensible et l'espace d'une vie à venir.
Lou se raconte, son rapport au genre, aux vêtements et à d’autres marqueurs incontournables, alors que les représentations non binaires sont rares.
Léo entre dans la salle et rejoint le cercle des rieurs. Il vient là pour rire. Il y a si longtemps qu’il n’a pas ri. Il voudrait rire, mais son corps ne veut pas. Il tente alors au moins de feindre, en suivant le rythme du groupe. L’histoire tragi-comique de personnages en quête de joie. Une autopsie de notre société pathogène à travers le prisme du rire.