Mots clés : Art
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Maya et Pablo, deux amis d’enfance, organisent des ateliers artistiques dans leur cabane, installée dans un bâtiment vide. Ce duo atypique va faire face a une terrible annonce : payer un loyer ou partir de leur coin de lutte.
Le figurant, c’est cette silhouette sans rôle, sans nom et sans voix qui traverse les décors pour que les scènes d’un film paraissent “vraies”. Autant d’archétypes fragmentant le peuple en multiples communautés. Mais qui se cache réellement derrière ces “étiquettes”, quels humains, quelle part d’humanité, quel peuple ?
Ce court métrage expérimental retrace l'expérience d'une crise d'épilepsie vécue de l'intérieur. La réalisatrice transforme ses symptômes et séquelles en une forme artistique et rend ainsi visible une maladie qui reste encore méconnue.
Alors que son pays, la RD Congo, avance vers des élections incertaines, Le Ministre des Poubelles de Kinshasa, Emmanuel Botalatala, aborde la dernière tranche de sa vie. Ayant tout sacrifié pour l'art, il tente obstinément de continuer son œuvre et de laisser une trace aux générations futures.
Certains le prennent pour un fou, d'autres pour un génie. Yeux perçants, mains agiles, jambes déformées par la polio mais évitant les obstacles, Emmanuel Botalatala est le Ministre des Poubelles de Kinshasa. Ce poste n'est pas officiel. C'est son sobriquet d'artiste.
Dans un pays à l'histoire tourmentée, le Ministre a une « destinée » : créer des tableaux en relief en partant des déchets que Kinshasa produit chaque jour.
A 64 ans, il est à un tournant. Sans un franc congolais en poche, il se plonge dans l'ultime tranche de sa vie et entame sa quête d'un ultime coup d'éclat : ouvrir un centre culturel. Il rêve d'y former les Ministres des Poubelles de demain, et abriter ses dizaines de tableaux, rongés par l'humidité et la pluie.
A travers sa méthode de travail et sa trajectoire obstinée et unique, le film ouvre sur le rôle que l'artiste et sa vision peuvent jouer dans un pays en pleine transition.
Franco, Joanna, Audrey, Lia et Philippe, ont tous été frappés par un malaise brutal et inexpliqué lors d’un voyage à Florence, à Paris, ou à Barcelone. Ils témoignent : Que s’est-il passé ? Insolation ? Chute de tension ? Perte de repères ? Une enquête commence... Graziella Magherini, psychiatre à Florence, revient sur les questions qui l’ont obsédée alors qu’elle tentait avec ses patients d’élucider les causes de ce mal contemporain: mal du voyage, trouble lié aux lieux hantés par l’Histoire, PEUR DU BEAU, MAL DE L’ART ? Une enquête mystérieuse, une plongée vertigineuse à la découverte du SYNDROME DE STENDHAL !
Pendant six mois, trente jeunes bruxellois participent au concours Eloquentia et se forment à l’art oratoire pour oser élever leur voix en public. Au milieu d’eux, Kassy, Nael, Esther se frayent un chemin. Leurs mots s’enchaînent, se délient. Résistent parfois aussi. De ces manquements à la parole une autre voix émerge et les rapproche chaque jour un peu plus près d’eux-mêmes.
Un court-métrage contre l'islamophobie, où une jeune femme voilée se retrouve figée par la honte que la société lui renvoie...
« Elle ressemble à une statue vous ne trouvez pas ?
Figée par la honte que cette société lui renvoie
On lui colle des étiquettes, des post-it jour après jour
Elle subit tous ces préjugés, ces maux sans détour
Quel est son tort ? Qu'a-t-elle fait?
Elle est juste elle-même mais on veut l'effacer comme de la craie »
Extrait du poème des participantes
Eva Maria Jimenez Lamas, déléguée syndicale CSC & militante pour le droit des femmes, a salué : « la force de communication du court métrage qui réside dans la fraîcheur et la pudeur d’une expertise prenant sa source dans l’expérience de femmes racisées musulmanes ». Eva Maria a rappelé que « des femmes sont encore exclues du monde du travail, du monde politique et du monde culturel aujourd’hui en Belgique. Cette exclusion renvoie à l’assignation des femmes, à leur dévalorisation et à leur déqualification, et lutter contre cette exclusion est une lutte féministe en soi, mise ici en lumière par les femmes concernées dans le court métrage ».
Qui n’a jamais rêvé d’avoir une œuvre d’art dans son salon ? Le Musée d’Ixelles, fermé pour travaux, propose à ses voisins d’accueillir une œuvre. Le temps d’un week-end, leur « chez soi » devient musée. Une caméra se faufile dans les coulisses de cette audacieuse initiative. "Musée, comme chez soi" réinvente notre relation à l’art et au musée.
Ils sont comédiens, danseurs ou metteurs en scène. Ils sont confinés, déconfinés, reconfinés. Ensemble, ils jouent Phèdre de Jean Racine. Ce film est une véritable immersion dans une troupe théâtrale désireuse d’être, malgré tout. À travers Phèdre et les siens, c’est aussi l’histoire de la place de l’Art qui y est questionnée : à quoi bon créer si c’est pour le faire à l’encontre de ses exigences artistiques ? Par résistance, sans doute.
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