Mots clés : Coutumes et traditions
Maxime Coton participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Andrea, à la recherche de ses racines culturelles, nous invite à rencontrer Zi Giannino, Sabatino et Tonino à travers les campagnes napolitaines. Tous les trois, chanteurs virtuoses des communautés paysannes des alentours du Vésuve, incarnent une tradition musicale d'une vitalité inouïe: la Tammurriata. " J'ai voulu montrer ce qui m’a touché chez ces personnes et qui m’a rendu fort : leur générosité, leur manière d’être, leur plaisir de partager des émotions, cette fantaisie aussi qui les porte à dédramatiser des situations graves. Leur plaisir d’exister avec les autres, en somme, et qu’ils célèbrent dans les fêtes populaires. » Andrea Gagliardi. Ce film nous offre d’entrer dans un monde de sensations, de vibrations qui font le "sel" de la terre. Il rend hommage à ceux qui réussissent à transmettre un bien précieux : la puissance de la fête.
Tülin Ozdemir participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
C'est l'histoire d'une femme d'origine turque sur le chemin de son identité. Un road-movie où, depuis le quartier de son enfance à Bruxelles en passant par la Turquie et jusqu'en Arménie, elle questionne son héritage culturel. Elle y découvre les "AGIT", antique tradition orale où les femmes chantent leurs morts. Ces chants ouvrent un espace de deuil où les femmes turques, kurdes, mais aussi arméniennes absentes de cette terre, peuvent chanter "ensemble" à leurs morts.
Au plus profond de la brousse, serpente une longue caravane de zébus. Lancés dans une transhumance de plusieurs mois, quatre jeunes garçons: Ama, Ousséni, Hassana et Lela ont quitté leur famille, décidés à offrir de meilleures pâtures à leur troupeau. Guidés par ces enfants, nous vivons un voyage diurne dans les paysages du Burkina Faso et du Mali, puis, lorsque tombe la nuit, nous partageons les peurs et les désirs de ces enfants Peulhs. Le film nous propose alors un second voyage, plus sédentaire, celui des mères et des nouveau-nés restés au village.
Hermanovce, Slovaquie.
Un village rom au fond de la vallée. De vieilles baraques et de nouvelles en béton.
Un esprit qui rôde...celui de Vozarania, l'ancêtre qui continue à transmettre ...de mère en fille.
Quatre femmes rom nous racontent leur quotidien à travers des gestes séculaires, au fil de mots qui voyagent à la frontière avec d'autres mondes..
Histoires de cheveux rouges et de café noir...
Transmission mais aussi oubli...
Marta Bergman participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Clejani, ou "Clejanicity" comme l’appellent les Tsiganes, village en terre battue, au fin fond de la Roumanie. Avec en toile de fond l’ascension fulgurante des musiciens du "Taraf de Haïdouks", trois hommes attendent que leurs destins changent. Suite à la mort de son grand-père, Ciocotel revient de France après dix ans d’absence. Marius, l’accordéoniste, attend qu’un jour Johnny Depp débarque pour venir baptiser son huitième mouflet. Nelu, le plus inventif, se bat contre la misère.
Khristine Gillard participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Cochihza, « elle éveille celui qui dort », dit-on de l’hirondelle cuicuitzcatl, en nahuatl, la langue des ancêtres. Beaucoup de mots en nahuatl dérivent de cette racine cochi — dormir. Exprimant tant le sommeil que le rêve, s'étirer, s'étendre, le repas du soir, la subsistance, le cocon que fabriquent les chenilles, les cils, s'en aller, se retirer, bailler, faire l’amour à une femme, dormir auprès d’elle, l’endroit où on dort, s’éveiller, faire semblant de dormir… Ometepe, l'île-volcan. Un paysage comme un corps endormi. Ici, on décrit la vie comme un rythme que l'homme prend en naissant, qui lui est particulier et qu'il garde toute sa vie. A travers les gestes de la communauté du volcan se raconte l’histoire d’un monde. Le quotidien, l'ancrage, le rêve, la mémoire.
Au milieu des montagnes mexicaines, dans le village de Duva-Yoo, vit une petite communauté.
Sa croissance démographique est rapide et l’immigration, évidemment clandestine, d’une partie de ses habitants vers les États-Unis joue un rôle important, mais sournois, dans son développement. Construisant le village d’un côté, le détruisant de l’autre.
Quelques habitants veulent se libérer de cette dépendance et protéger leur mode de vie traditionnel. Ils concentrent leurs efforts sur le développement d’une économie locale, à la recherche d’une solution viable et pérenne.