Mots clés : Allemagne
Mon grand-père, Wilhelm, est un ancien soldat de la Wehrmacht. Je le filme depuis mon adolescence. À sa mort, j’ouvre une boîte contenant des souvenirs de la seconde guerre mondiale qu’il n’a jamais montrés à personne. L’ai-je un jour questionné sur son passé ? Je ne m’en rappelle plus...
1946 Frankfurt, Camp des personnes déplacées: David Behrmann et ses six amis, n'ont qu'un but, l'Amérique! Mais pour émigrer, il faut de l'argent, beaucoup d'argent. Peu importe, “Hitler est mort, mais nous on est encore là”. En inventant des numéros incroyables, ils font du porte à porte et vendent des paquets de linge de maison aux Allemands. Et ils ont du succès. Alors que le business fleurit, David est rattrapé par un passé sombre. Pourquoi avait-il un second passeport ? Que faisait il dans la résidence privée de Hitler au Salzberg? David Behrmann est interrogé par une énigmatique chasseuse de Nazi américaine, le Major Marlene Frederick… Déchirée entre sa méfiance et son inévitable attirance pour David, la tâche de Marleen s'avère assez difficile.
Charlotte Gregoire, Anne Schiltz et Samuel Tilman participent à Cinéastes en Classe. Invitez-les dans votre classe !
Mâlăncrav, un village en Roumanie aujourd’hui. Nombreux sont ses habitants qui partent vers l’Europe de l’Ouest pour des emplois précaires et de courte durée, dans l’espoir d’une vie meilleure au village. Ces allers-retours continus affectent la vie de toutes les familles. A travers le paysage intime de ceux qui font vivre le village, le film raconte l’histoire de Natalia, Alina, Andrei, Ioan et Niculae. Des femmes combatives et désabusées, des jeunes encore insouciants et les derniers bergers s’accrochant à leurs terres et leur troupeau..
Dans le 1er volet, Les murs de Dinant, sept "témoins" se souviennent des grands massacres de civils des 23, 24, 25 août 14, commis dans la ville par les troupes allemandes. Ils sont les descendants des familles victimes, ils racontent leur histoire familiale broyée par la tragédie, un héritage qui passe de génération en génération. Leurs récits révèlent les traces profondes que ces crimes contre l'humanité ont laissées, d'autant plus vives qu'aucune justice n'a sanctionné les coupables. Longtemps, la légende des francs-tireurs belges a servi de justification aux autorités et aux historiens allemands. A Dinant, une délégation officielle allemande a reconnu les faits en 2001 et demandé le pardon, mettant un terme au ressentiment, mais la mémoire douloureuse persiste.
Trois journées d’août 1914, les 22, 23, 24. Plus de5000 citoyennes et citoyens belges sans armessont massacrés par des unités régulières del’armée allemande, leurs maisons sont pillées etincendiées. 8 villes, 83 bourgs et villages belgesdévastés dans ce qui a paru comme un accès defurie et de vengeance. En envahissant la Belgiquele 4 août 14, les troupes du Reich déclenchaientla 1ère guerre mondiale et se heurtaient à unerésistance inattendue de l’armée belge. Pourquoices meurtres de masse des civils ? Mon film estla réponse à cette question. Derrière les faitset les chiffres, il y a encore une parole vivante.Les descendants des familles massacrées n’ontpas oublié. Surtout quand jamais, leur famillen’a pu se reconstruire après les tueries. Ils nousracontent à Dinant et dans 4 villages de Gaume lepoids de ces crimes contre l’humanité, sur quatregénérations, leur tristesse et leur colère devantl’oubli et la non-reconnaissance de ces crimes etde leurs conséquences.