Filmographie : Triangle7
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Ashcan raconte l’histoire méconnue de la prison secrète où les principaux dirigeants nazis ont été détenus après la victoire alliée, le 8 mai 1945, sous autorité de l’armée américaine à Mondorf-les-Bains au Luxembourg.
C’est l’histoire d’enfants, de parents et de pédagogues qui veulent mettre l’éducation au centre de leurs préoccupations. C’est l’aventure d’enfants qui veulent grandir dans la société avec toutes les connaissances nécessaires pour y arriver et devenir ainsi des citoyens équilibrés. C’est le récit d’une année scolaire dans deux écoles de Schaerbeek où les élèves sont tous issus de l’immigration. C’est une opportunité fantastique qu’auront certains d’entre eux de participer à une première, suivre des cours à l’université des enfants sur le site de l’Université Libre de Bruxelles. C’est l’évocation de leur quotidien et de leur parcours familial. C’est un film qui montre que le déterminisme social pourrait être un concept dépassé si l’on donne toutes les chances à un ascenseur social formidable : l’école.
De 1942 à 1944, 24.916 Juifs, hommes, femmes et enfants, ont été déportés de Belgique vers Auschwitz. Seuls 1.206 d’entre eux en sont revenus. Une poignée de nazis ont mis en place cette persécution, qui n’a pu avoir lieu qu’avec l’appui inconscient ou volontaire de certaines autorités belges. De nombreux films se sont intéressés au « Pourquoi ? » de ces événements. Modus Operandi s’intéresse au « Comment ? ». C’est notre histoire, à chacun d’entre nous.
Portrait d'Alain de Halleux mené par Hadja Lahbib dans le cadre de l'émission Regardoc.
Alain de Halleux, chimiste de formation passé au cinéma pour filmer l’invisible, comme il dit, a fait du nucléaire et de ses dangers sa grande affaire « R.A.S, nucléaire, rien à signaler », «Chernobyl4ever », « Welcome to Fukushima », dix ans de documentaires irradiés où sa caméra, qu’il tient lui-même, se fait de plus en plus affutée. Voici un cinéaste multiforme qui ne s’interdit rien, ni le reportage documentaire pur et dur, ni l’enquête approfondie, ni le sketch. Il filme quand ça le prend, et toujours pour la bonne cause.
Anne Levy-Morelle participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Portrait d'Anne Lévy-Morelle mené par Hadja Lahbib dans le cadre de l'émission Regardoc.
Anne Lévy-Morelle est une brodeuse d’images et une tisseuse d’histoires, elle construit ses films comme les fils sur un métier. Dans Le rêve de Gabriel, elle entrecroise témoignages, images familiales et vues de forêt, montagnes et nature pour raconter l’épopée d’une famille belge émigrée en Patagonie. Avec Sur la pointe du cœur et Casus belli sur les sentiers de la paix, elle entrelace images et histoires pour faire lentement émerger, fil après fil, une profonde humanité.
Portrait de Benoît Dervaux mené par Hadja Lahbib dans le cadre de l'émission Regardoc.
Benoît Dervaux, le chef op’ des frères Dardenne porte la caméra comme si elle était chevillée au corps et à celui de ses personnages : les enfants des rues de Bucarest dans Gigi, Monika et Bianca. Comme dans La devinière où il montre avec tendresse la maladie mentale ou dans Rwanda, la vie après auprès des femmes violées pendant le génocide et de leurs enfants nés d’un acte barbare. Benoît Dervaux, un des regards les plus sensibles du documentaire belge.
Portrait de Caroline D'hondt mené par Hadja Lahbib dans le cadre de l'émission Regardoc.
Il lui faut un dessin, une figure, des noms, des symboles tracés aux crayons de couleur sur un bout de papier avant de se lancer dans un tournage. Pour Inside the labyrinth, l’emblème du peuple Tohono O’odham, peuple indien dont la réserve se situe à cheval sur les États-Unis et le Mexique, leur emblème, le labyrinthe s’est imposé de lui-même. Après Correspondances et Ex-voto, Caroline D’Hondt poursuit sa chronique documentaire du Mexique et de l’immigration, comme un écho à notre propre situation.
Portrait de Claudio Pazienza mené par Hadja Lahbib dans le cadre de l'émission Regardoc.
Claudio Pazienza n’est pas un cinéaste ordinaire, son regard nous invite à aller au-delà de ce que nous voyons. Il manie avec brio l’art de la juxtaposition et de la disgression entre scènes filmées, images d’archives, extraits de fictions ; et quand il filme, il se met dans un état second : ses parents, des ombres de sanglier, un tableau avec chute, de l’argent dit aux enfants, de la viande du cinéma : chacun de ses films est une expérience, un essai, une tentative pour s’aventurer au-delà de l’image, jusqu’à nous en rendre orphelins.
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