Nouveautés
"Climat : les jeunes de la classe populaire ne manifestent pas." Cette affirmation est le point de départ d'un débat télé et radio sur un grand média belge. A la maison de jeunes Le Bazar, à Saint-Gilles, de jeunes ados s'interrogent sur l'avenir de leur planète. De leur quartier au parlement européen, leur quête sera ambitieuse pour affirmer leurs points de vue sur la question. Bouillonnants, drôles et perspicaces, ils seront amenés dans une folle aventure auprès d'un apiculteur passionné de Forest, en passant par Louvain-la-Neuve la piétonne et pousseront même la porte du bureau d'une députée européenne en campagne. Un film pour questionner ces mouvements de jeunes sur le climat et leurs contradictions et pour affirmer comme Moussa : "C'est pas parce que je ne vais pas manifester que je ne me préoccupe pas du climat !"
En hommage au titre légendaire de 1997 « 11 minutes 30 contre les lois racistes », 40 rappeurs de Bruxelles mais aussi de Wallonie et de Flandre s'unissent pour faire revivre une certaine idée du Hip-Hop qui les anime. Un hip-hop qu'ils espèrent renouer avec son esprit d'origine et sa volonté de contestation.
Un court-métrage contre l'islamophobie, où une jeune femme voilée se retrouve figée par la honte que la société lui renvoie...
« Elle ressemble à une statue vous ne trouvez pas ?
Figée par la honte que cette société lui renvoie
On lui colle des étiquettes, des post-it jour après jour
Elle subit tous ces préjugés, ces maux sans détour
Quel est son tort ? Qu'a-t-elle fait?
Elle est juste elle-même mais on veut l'effacer comme de la craie »
Extrait du poème des participantes
Eva Maria Jimenez Lamas, déléguée syndicale CSC & militante pour le droit des femmes, a salué : « la force de communication du court métrage qui réside dans la fraîcheur et la pudeur d’une expertise prenant sa source dans l’expérience de femmes racisées musulmanes ». Eva Maria a rappelé que « des femmes sont encore exclues du monde du travail, du monde politique et du monde culturel aujourd’hui en Belgique. Cette exclusion renvoie à l’assignation des femmes, à leur dévalorisation et à leur déqualification, et lutter contre cette exclusion est une lutte féministe en soi, mise ici en lumière par les femmes concernées dans le court métrage ».
Alors que le monde de la culture est totalement à l’arrêt, cinq danseurs s’efforcent de poursuivre leur pratique et nourrir leur passion. En période de confinement, ils inventent des moyens d’exercer leur art : des battles, des workshops ou encore des talks s’organisent et rassemblent la communauté en pleine pandémie mondiale. Grâce aux réseaux sociaux, des connexions se créent à l’international et un nouveau mode d’échanges se développe. De là des questions émergent : qu’est-ce que cela a de positif et apporte à la culture ? Est-ce qu’un monde temporaire est viable ?
Le film dévoile encore l’après confinement, le retour des événements en live et la perception qu’en ont eu les danseurs.
Une plongée au cœur d’une communauté : son vécu pendant le confinement et aujourd’hui, une nouvelle réalité révélée.
Le collectif interroge la crise du logement, sa marchandisation, les actions de résistance et nouvelles configurations, explore des piste de solutions et tente de donner une impulsion positive et engagée face à la crise du logement.
Chaque jour, habitués, étudiants et simples visiteurs viennent se réfugier à la Bibliothèque publique d'information, en plein cœur de Paris. Déambulant au milieu de la foule, dans les rayons et dans les marges de la bibliothèque, nous rencontrons des étudiants inspirés, des amateurs éclairés, des solitaires endurcis, des habitués désœuvrés, des artistes enfiévrés... En s'appropriant l'une ou l'autre des milliers de ressources culturelles à leur disposition, chacun « habite » la bibliothèque à sa façon. Et chacun partage avec nous sa manière d'être habité par un texte, une musique ou une vidéo. Espace public pour extases privées, la bibliothèque devient le temple d'une communauté insoupçonnée.
Profondément ancrée dans notre société, la norme genrée pose le cadre de la princesse et du chevalier, de la femme et de l’homme et de qui prendra le rôle de qui. Mais cette norme est-elle encore le reflet de notre société ? Nuancée et contrastée, notre imagerie contemporaine propose une multitude de possibilités pour se construire. Cette émission est une plongée dans les méandres du genre vers une émission inclusive !
À l'heure de la polémique sur les textes "sexistes" de Damso, les coup2pouciens se sont penchés sur la culture Hip-hop et ses évolutions ! Des origines dans le Bronx prônant l'existence "des gens d'en bas" à l’égo-trip, la violence et la misogynie montrés du doigt aujourd'hui, quelle a été l'évolution de ce mouvement devenu culture ? Est-on loin des codes d'origines? Une émission haute en couleur, un diamant brut sur vos écrans, un festival de punchlines et plus, à découvrir dans "Du blues au Flouze"!
Selon un sondage, 86% des structures jeunesse de la région Bruxelles-Capitale considèrent la participation active des jeunes dans la mise en place de projets nécessaire. Ce sondage révèle, en parallèle, le manque d’outils mis à disposition des travailleurs sociaux de ces mêmes structures. Face à ce constat, des jeunes et des travailleurs sociaux se sont réunis pour questionner la participation des jeunes à la vie de la cité. Le film propose quelques outils pour passer à l'action selon les désirs d'engagement de chacun. Une initiative Jeune et Citoyen, CVB, MJ Sémaphore et MJ Centre nerveux.
Qui n’a jamais rêvé d’avoir une œuvre d’art dans son salon ? Le Musée d’Ixelles, fermé pour travaux, propose à ses voisins d’accueillir une œuvre. Le temps d’un week-end, leur « chez soi » devient musée. Une caméra se faufile dans les coulisses de cette audacieuse initiative. "Musée, comme chez soi" réinvente notre relation à l’art et au musée.