Nouveautés
Aline, 16 ans, doit faire face à une soudaine absence : son père est incarcéré depuis peu, et refuse de la voir. Elle tente malgré tout de l’atteindre, mais se heurte à sa mère et aux règles pénitentiaires. Pour finalement heurter - au sens propre - un garçon de son âge, en qui elle voit un ultime moyen de se rapprocher de son père.
Au fond des bois, à la tombée de la nuit, les animaux se réunissent dans la Taverne de la forêt pour écouter les fabuleuses histoires du Mulot. Ce petit personnage, insignifiant de prime abord, est en fait la personnalité la plus en vue des bois. Conteur, affabulateur, un peu mythomane, il révèle à chacun des personnages qu’il croise une part insoupçonnée de leur personnalité. Ce soir-là, à travers la forêt et ses ténèbres, le retour à la maison sera beaucoup plus long que prévu.
C’est une histoire vieille comme le monde et pourtant chaque jour plus actuelle. Et chaque jour plus terrible. Il y a des pauvres qui au mépris de leur vie parfois doivent tout quitter pour tenter d’aller survivre, vivre ailleurs. Mais ailleurs on n’en veut pas. Et si on en veut, c’est pour leur force de travail. Travail dont soi même on ne veut plus. Alors on est prêt à payer l’autre pour qu’il le fasse à sa place. A le payer, oui mais mal. Dans ce film-ci, l’ailleurs, c’est l’Amérique du Nord, et les pauvres, sont pour la plupart des Mexicains. Ils sont passés pendant des années par San Diego mais le Service d’Immigration Américain qui se sert des technologies les plus avancées pour les arrêter, technologies inventées pendant la guerre du Vietnam et pleinement utilisées pendant celle contre l’Irak, a réussi à arrêter le flux des illégaux dans cette partie de la Californie et à le déporter dans les régions désertiques et montagneuses de l’Arizona. Là, ils ont cru que les difficultés, les dangers, le froid et la chaleur les arrêteraient. On n’arrête pas quelqu’un qui a faim. Mais on en a peur. Peur de l’autre, peur de sa souillure, peur des maladies qu’il peut apporter avec lui. Peur d’être envahi. Mais on n’a pas peur de le tuer.
La résistance belge sauva plus de 4000 enfants juifs pendant l’occupation nazie. Le film est construit autour de témoignages de certains de ces résistants et de ceux qui furent ces enfants. Comment plusieurs milliers d’enfants juifs ont-ils pu échapper à la déportation et à l’extermination pendant l’occupation nazie de la Belgique ? Chaque vie sauvée a son histoire. Le film retrace la solidarité qui s’est développée dans la population belge à travers les témoignages de ceux qui ont caché, placé ou aidé les enfants pourchassés, parfois au risque de leur propre vie. Témoignages aussi de ceux qui étaient ces enfants et qui aujourd’hui, racontent...
Retrouvées dans un grenier dans les années 70, ces lettres sont un condensé de vies amoureuses entre Hélène femme de chambre d’une comtesse et Octave un garde forestier du roi Albert I.
Cette correspondance témoigne d’un passé révolu celui de « La Belle Époque » quelques mois avant le début de la guerre 14-18.
C’était il y a plus d’un siècle mais on y trouve une constante : les sentiments amoureux sont toujours aussi complexes aussi forts.
Au gré des recherches et des hasards, nous découvrirons qui sont Hélène et Octave.
Dame, poussières est basé sur une interview de Latifa, ma femme de ménage. Depuis dix ans, pour des raisons de santé, je suis aidée par les aides ménagères du Centre familial de Bruxelles. Sans savoir quelle forme cela prendrait, j'ai toujours eu envie de faire quelque chose sur elles, pour rendre compte de leur disponibilité, de leur ouverture, et du fait que leur travail ne consiste pas seulement à faire le ménage chez les gens! Car tout en travaillant, ces femmes papotent, s'intéressent à vous, se souviennent de vous, vous questionnent et vous parlent du monde. Pour certaines personnes aidées, il s'agit de l'unique contact avec l'extérieur...
A travers le portrait que Latifa fait de Madame Kaslawska, une femme tchèque qu'elle a aidée pendant dix ans, et à travers les dessins, on peut s'imaginer le genre de relation qui se crée au fil des jours, au fil d'une aide qui s'avère très précieuse.
Il est question d'une ville, d'une jeune fille, d'une promenade. Il est question de ce qu'on voit, et de ce qu'on ne voit pas. D'images fantômes et de trous dans le cerveau. Car l’œil sert d’objectif mais ne créé que du subjectif… Comment pouvons-nous être sûrs que ce que nous voyons existe vraiment ? La mécanique quantique nous apprend que la réalité n’existe que parce qu’elle est regardée par un observateur. Si l’observateur est aveugle, les choses existent-elles quand même ? Sarina, 18 ans, se promène dans Bruxelles, sa ville. Elle la raconte à sa manière : en sensations et lumières… se rêvant géante pour un soir s’approprier la ville en la caressant du bout des doigts… Et si, voir au delà des apparences permettait de ne plus percevoir que l’essence des choses, et selon les mots de Sarina, d’apprivoiser la mort ?
Tamara a 26 ans. Intelligente et impertinente, elle mène une existence paisible à Tel Aviv, sans connaître de problèmes existentiels. Tamara est convaincue qu'elle sait tout sur tout le monde et se considère comme un détective du quotidien. Une rencontre fortuite avec Adina, une mendiante, va entraîner Tamara vers une nouvelle enquête qui risque de bouleverser sa vision du monde.
25 ans après Tchernobyl, nous avons oublié les dangers du nucléaire... Les conséquences de ce désastre ne sont toujours pas maîtrisées.
Les derniers évènements au Japon, nous montrent que nous n'avons pas encore tiré les leçons de cette catastrophe. L'homme a la mémoire courte mais l'atome a la vie longue. Ce film inédit sur Tchernobyl aujourd'hui est là pour nous le rappeler.