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Dans une caserne fantomatique, le Docteur A et l’Infirmier O se cherchent. Ils combattent la nuit avec leurs armes : la gravure sur bois et le cinéma.
À travers ce film, nous racontons ce qu'à été la guerre d'Algérie pour une génération de femmes. À partir d'archives et les témoignages de 3 combattantes, Eliette Loup, Louisette Ighilahriz, Fatma Baïchi, elles racontent une histoire, qui commence dans les années 30, durant leur enfance, leur adolescence, en Algérie, fille de musulmans ou fille de colons. Et puis en 54, leur vie s'emballe pour plonger dans la nuit, durant huit longues années. Elles avaient entre 15 et 20 ans pendant la bataille d'Alger, les maquis, les arrestations, la torture et la détention. Emprisonnées, elles retrouveront la solidarité et l'entraide humaine. Dans cette reconnaissance de la guerre d'Algérie, nous accompagnons, 40 ans plus tard, l'une d'elles dans le procès qu'elle a intenté à de grands officiers pour l'utilisation de la torture. Notre film est aussi l'hommage à ces militaires français qui ont su rester dignes et nobles.
Au départ, il y avait un besoin impérieux de comprendre « le mécanisme secret qui guide Pierre Droulers dans son aventure artistique périlleuse »Afin d’entrer dans l’intimité du chorégraphe, Ludovica Riccardi s’est insinuée dans le processus de création de Inouï. « Un spectacle qui restitue l’inouï de la plus simple manifestation, du détail le plus infime, tirés provisoirement de leur discrétion naturelle
Une jeune fille en quête de romance arrive à Venise. Elle est témoin d'un vol à St-Marc et le voleur tente de se débarrasser d'elle. Dans la lutte qui s'en suit, elle avale la pierre qu'il avait volée à St Marc. Il se voit alors lié à elle par intérêt. Les deux personnages traversent Venise en dansant un étrange tango, tantôt se rapprochant, tantôt se repoussant sous une pluie diluvienne . La jeune fille amoureuse a-t-elle raison d’espérer? Entièrement filmée et montée, la vidéo d’origine sert de base à un dessin animé pictural.
Barbe Bleue, un homme riche et puissant, épouse une jeune fille, Ariane, qui devient sa septième épouse. Un jour qu'il part en voyage, il lui interdit de pénétrer dans son cabinet secret pendant son absence…
Ce huis-clos cruel et spectaculaire, échafaudé autour de la figure psychotique du personnage titulaire (avec une lourde dimension sexuelle) privilégie une vision ambivalente de ce serial killer avant l'heure : l'homme est à la fois séduisant, fascinant et terrifiant. À son comportement sanguinaire s'ajoute une dimension supplémentaire qui explique en partie sa manie pathologique de conserver les cadavres de ses moitiés : le cabinet secret de Barbe bleue, qui est ce qu'on appelait au 18ème siècle un « cabinet de curiosités ». C'est-à-dire une sorte de musée personnel rassemblant des pièces rares, relevant de l'histoire naturelle ou de la cryptozoologie. La véritable héroïne de l'histoire est Ariane, sa jeune épouse. Celle-ci effectue un parcours initiatique qui lui ôtera son innocence première.
« Mémoires de missionnaire » raconte la colonisation belge au Congo à travers le prisme de l’évangélisation. Les derniers témoins de cette époque livrent le destin étonnant et méconnu d’hommes d’église qui se sont exilés au bout du monde pour porter la bonne parole. Leurs témoignages nous offrent un éclairage différent sur cette période. Le récit se construit à partir de l’histoire singulière de Félix Marcel, le grand père de la réalisatrice, qui découvrit l’Afrique en 1934 comme jeune prêtre ordonné et en revint 30 ans plus tard, marié et père de cinq enfants. A partir des carnets de notes de Félix Marcel, la réalisatrice entreprend un voyage entre la Belgique et le Congo, sur les traces de ces missionnaires marqués à tout jamais par leurs expériences en Afrique.
Un ouvrier slave et un voyageur arabe sont refoulés par les autorités belges et britanniques et sont obligés de vivre à bord du car-ferry. Le premier rêve de s'évader et de briser l'absurde, le second s'enfonce dans une sorte d'exil intérieur. Ben Mahmoud réalise un film de la seconde génération immigrée, lucide et combattant mais revenu des illusions tiers-mondistes. Le film a obtenu le Grand Prix du Festival du Film des Droits de l'Homme en 1983.
Mer du Nord, été 1986. Etre animateur culturel dans un camping : mission impossible ? Vandeputte, le gérant du camp, entend, lui, se faire entendre. Théâtre et poésie face à karaoké et élection de Miss Cosmos. Beau combat ! Un film 100% sea, sex and belge.
L’odyssée du Corps expéditionnaire belge des Autos-canons-mitrailleuses est un des épisodes les plus étonnants de la Grande Guerre : de 1915 à 1918, 300 militaires belges feront le tour du monde, sur des navires anglais, américain et français et dans des trains russes, chinois et américains, de Brest à Bordeaux, en passant par Arkhangelsk, Saint-Pétersbourg, Kiev, Moscou, Irkoutsk, Vladivostok, San Francisco, Chicago et New York ….
Le documentaire donne la parole à leurs enfants, aujourd’hui âgés de 85 à 95 ans, il fait revivre des archives, des documents inédits retrouvés dans les familles et surtout des centaines de photos prises sur le vif par ceux qui voulaient immortaliser leur aventure patriotique.
Paul & Sophie est un film centré sur la parole de deux survivants, une enfant cachée et un déporté. Sophie Rechtman, 8 ans en 1942, a échappé à la déportation grâce au courage de « gens ordinaires » qui l’ont cachée pendant plus de deux ans à Bruxelles. Paul Sobol, ketje bruxellois, déporté à 18 ans, est l’un des rares survivants du centre de mise à mort d’Auschwitz-Birkenau. Sophie se raconte, puis Paul. Tous deux découpent leur récit autour de l’événement central de leur vie : la Shoah. Enfin, ils évoquent la femme et l’homme qu’ils sont aujourd’hui.