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Albert Huybrechts est un compositeur belge né en 1899. Prisonnier de ses origines prolétaires et d'une famille aliénante, la musique fut son salut, sa fuite. Sa mort prématurée à 38 ans ne lui laissa que peu de temps pour faire entendre ses compositions, pourtant magistrales. Aujourd'hui, on redécouvre son oeuvre et sa vie singulière, comme une lettre qui aurait glissé sous un meuble. A partir d'un témoignage écrit par le frère du compositeur, le film développe une forme libre, mélange de voix, de musique, d'inventions et de réel. S'ensuit une plongée troublante et émouvante dans l'intimité d'un des plus grands artistes belges du XXème siècle.
Viet Nam entre 1961 et 1975 n’a pas seulement
provoqué la mort de 4 à 5 millions de personnes,
cette guerre continue son travail de destruction à
cause de la dioxine (agent orange) épandue par les
troupes US pour détruire les forêts, les cultures et
les populations. Des milliers d’enfants monstrueux
ou handicapés naissent chaque année et personne
ne peut dire quand cessera la contamination
d’une population innocente. Les États-Unis sont
responsables de crimes de guerre et de crimes
contre l’humanité. En parallèle aux témoignages,
Jean-Marc Turine lit une lettre qu’il destine à une
jeune fille victime innocente de la dioxine, Liên.
Charlotte Gregoire et Anne Schiltz participent à Cinéastes en Classe. Invitez-les dans votre classe !
Une administration, des bureaux cloisonnés, des personnes assises en vis-à-vis. D’un côté de la table, des chômeurs. De l’autre, des contrôleurs. L’enjeu des entretiens : le maintien des allocations de chômage. S’y opposent la rigidité de la procédure à la singularité des hommes et des femmes qui y sont soumis. La vie, leur vie, est un tissu d’histoires. Le film interroge le sens du travail aujourd’hui, et ce, dans un monde où l’emploi est de plus en plus précaire, où l’insécurité des travailleurs et des chômeurs est de plus en plus grande, où le modèle de l’Etat-Providence se réduit comme peau de chagrin.
Olivier Magis participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Documentaire décliné en trois épisodes de 52 minutes et en un long métrage unique, Archibelge ! est une exploration de l’architecture belge à travers trois de ses pôles les plus incongrus : l’urbanisation bruxelloise, l’étrange propension wallonne à construire en bordure des axes routiers et la non moins singulière (et horripilante pour beaucoup) bétonisation de la côte belge. Trois chapitres, trois axes, trois époques, trois façons d’appréhender un pays complexe. Car à travers l’architecture, les auteurs du scénario se livrent à une formidable analyse sociologique de la Belgique qui amuse, intrigue et passionne. Premier épisode : l'urbanisation bruxelloise.