Mots clés : Femme
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Sanata et Dicko sont teinturières au Mali. Sanata produit des bazins colorés à Bamako. Dicko vit en brousse au pays dogon et teint des pagnes à l'indigo. Le film nous emmène du village dogon à la grande ville, du sombre indigo accroché aux murs de banco à l'éclat des tissus multicolores pavoisant les rues de Bamako et trace en pointillés la vie quotidienne de ces femmes au savoir-faire remarquable et dont le défi permanent consiste à assurer une vie digne à leurs enfants.
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Sanata and Dicko are dyers in Mali. Sanata produces coloured bazin fabrics with her co-wives in Bamako. Dicko lives in the bush in Dogon country and dyes loincloths using indigo. This film takes us on a journey from the Dogon village to the big city, from dark indigo hanging on dried mud walls to the flash of multi-coloured fabrics parading the streets of Bamako. We see hints of the similarities and differences between these craftswomen, both in the practice of their art and their economic and social levels. They have amazing skills, and yet both constantly face the same challenge: ensuring a decent life for their children.
“De Lola à Laila” prend pour tremplin le récit personnel de la mère de la réalisatrice, durant les années d’après guerre en Espagne, pour parler peu à peu d’émancipation, de lutte, de mouvement, de grains, de cinéma. D’une génération à l’autre, du passé au présent, d’une mère à sa fille, le film avance aux rythme des vagues et au son d’une pellicule super8, pour faire éclater la vie.
En Bataille est un projet documentaire en immersion dans le quotidien de Marie L., 35 ans,
directrice de prison pour hommes. Dans un balancement permanent, entre « monde réel » et vie carcérale, alliant des questionnements intimes à une réflexion politique sur la justice et le système carcéral, En Bataille évoque ainsi le combat de Marie, tant personnel que professionnel, pour poursuivre le difficile métier qu’elle s’est choisi, et qui lui coûte, à certains égards, sa vie de femme.
Tu enfanteras dans la douleur. Pourquoi ? Y a-t-il d’autres récits ? Parce que naissance ne rime pas toujours avec douleur, « Histoire d’entrejambes » transmet un nouvel imaginaire qui est le nôtre, celui de femmes qui cheminent vers la réappropriation de leurs corps et de leurs accouchements.
Printemps 2012. Dédée, prostituée en vitrine à Bruxelles depuis plus de 30 ans, revient – avec humour, intelligence et franchise – sur son histoire de vie peu commune depuis ses débuts précoces, où elle se découvrit la « putasserie dans l’âme », au grand étonnement de ses proches…
Magritte du Meilleur Documentaire 2016
En 1989, le gynécologue congolais Denis Mukwege renonce à une brillante carrière en France pour rentrer avec sa famille dans son Kivu natal y soigner les femmes victimes des pires violences sexuelles. Indigné par ces 15 années de guerre, Denis Mukwege dénonce le manque de volonté politique pour y mettre fin et demande à qui profite cette guerre. « Les populations du Kivu seraient-elles sacrifiées pour des mines de coltan ? ». En novembre 2012, « l’homme qui répare les femmes » échappe à une sixième tentative d’assassinat. Pourquoi ? Qui veut sa mort ? Ce film est le portrait d’un homme d’exception, pasteur, médecin, père de famille, dont les choix de vie et l’incessant combat contre la barbarie nous interpellent, nous renvoient à nous même et à notre société en crise, en recherche de valeurs et de repères.
Des hommes de 20 à 40 ans, confrontés à une grossesse non prévue et le plus souvent interrompue, dévoilent leurs ressentis et réflexions sur cet événement. À travers ces récits de vie, c’est la place de l’homme dans les rapports femmes/hommes que le film questionne.