Mots clés : Immigration
Magritte et César du Meilleur Court-métrage 2013
D'origine russe et installée depuis peu en France avec ses parents, Natalia, six ans, attend impatiemment le retour de son frère, Boris, parti combattre en Tchétchénie. Le grand jour est arrivé, mais la fillette doit rapidement déchanter. Cet homme est-il vraiment le frère qu'elle a connu ?
À bord de l’Aquarius, en tant que photographe, Hara rencontre Max.
Max est chef de l’équipe qui réalise les sauvetages des migrants en mer. Ils font quelques voyages ensemble. Frappée par l’interdiction de circuler infligée au bateau qui perd son drapeau lui permettant d’accoster, condamnée à rester à terre, Hara décide de faire un film. Une lettre à l’enfant qu’elle attend de Max. Dans cette lettre se tissent les souvenirs personnels de Hara, sa rencontre avec Max et certaines histoires entendues sur le bateau. Des migrants racontent leurs voyages, leurs maisons perdues. Y a-t-il un lien commun entre nous? Y a-t-il une histoire commune ?
Le cinéaste Théo Angelopoulos meurt le 24 janvier 2012, renversé par une moto, sur le plateau de tournage de son dernier film. Il était entouré de son équipe dont je faisais partie.
Dans ce film inachevé, il racontait les destins des victimes de la crise grecque. Ironie du sort, les ambulanciers censés le secourir sont tombés en panne, les restrictions budgétaires ne leur permettant plus d’entretenir leurs véhicules. C’est la crise elle-même qui a tué Théo.
Dans une lettre filmée que je lui adresse, je retourne en Grèce. Et la liste des victimes de la crise n’a cessé de s’allonger, cette misère répondant à une autre que Théo avait senti venir : celle de l’arrivée massive de réfugiés qui se retrouvent piégés en Grèce avec la fermeture des frontières.
Pourtant, une résistance citoyenne s’organise chaque jour pour faire sortir de l’ombre ceux qui sont aujourd’hui menacés d’effacement.
Ces mouvements qui ont forgé nos identités, en partant du passé pour arriver à ce que nous sommes, de la colonisation à l’émigration, à l’immigration. Les participants se sont rencontrés et se sont confiés, en s’inspirant de leur vécu et de leur famille, afin d’analyser le legs de la colonisation, de la décolonisation et comprendre ces mouvements de population.
Mouvements d’identités est un film d’animation réalisé par les enfants de 4ème primaire, de l’école Léon Lepage à Bruxelles.
Au large des côtes tunisiennes, une médecin légiste examine le corps d’un jeune naufragé. En quête de vérité, elle s’interroge. Qui était-il ? Qu’a-t-il vu ? Et s’il pouvait parler ? À ses questions se mêle le chœur de Mères endeuillées. Elles évoquent des souvenirs et parlent de leurs fils qui apparaissent dans leurs rêves. Elles racontent les derniers moments, la désolation qui pousse à prendre la mer et demandent justice ! Dans la même nuit, issus du même village, ils sont neuf gamins à avoir tenté la traversée meurtrière. Seul un survivant pourrait raconter l’histoire de ce naufrage. Le film tente l’expérience d’être au carrefour d’espaces et de temps potentiels, d’émotions et de conventions qui viennent d’horizons différents mais qui ne cesse de se croiser.