Mots clés : Immigration
C’est une histoire vieille comme le monde et pourtant chaque jour plus actuelle. Et chaque jour plus terrible. Il y a des pauvres qui au mépris de leur vie parfois doivent tout quitter pour tenter d’aller survivre, vivre ailleurs. Mais ailleurs on n’en veut pas. Et si on en veut, c’est pour leur force de travail. Travail dont soi même on ne veut plus. Alors on est prêt à payer l’autre pour qu’il le fasse à sa place. A le payer, oui mais mal. Dans ce film-ci, l’ailleurs, c’est l’Amérique du Nord, et les pauvres, sont pour la plupart des Mexicains. Ils sont passés pendant des années par San Diego mais le Service d’Immigration Américain qui se sert des technologies les plus avancées pour les arrêter, technologies inventées pendant la guerre du Vietnam et pleinement utilisées pendant celle contre l’Irak, a réussi à arrêter le flux des illégaux dans cette partie de la Californie et à le déporter dans les régions désertiques et montagneuses de l’Arizona. Là, ils ont cru que les difficultés, les dangers, le froid et la chaleur les arrêteraient. On n’arrête pas quelqu’un qui a faim. Mais on en a peur. Peur de l’autre, peur de sa souillure, peur des maladies qu’il peut apporter avec lui. Peur d’être envahi. Mais on n’a pas peur de le tuer.
Au milieu des montagnes mexicaines, dans le village de Duva-Yoo, vit une petite communauté.
Sa croissance démographique est rapide et l’immigration, évidemment clandestine, d’une partie de ses habitants vers les États-Unis joue un rôle important, mais sournois, dans son développement. Construisant le village d’un côté, le détruisant de l’autre.
Quelques habitants veulent se libérer de cette dépendance et protéger leur mode de vie traditionnel. Ils concentrent leurs efforts sur le développement d’une économie locale, à la recherche d’une solution viable et pérenne.
Dans la petite école communale d’une ancienne cité minière, des élèves issus de l’immigration terminent leur cycle d’études primaires avec Brigitte, une institutrice dont l’enthousiasme bienveillant prépare ses écoliers à s’épanouir dans un monde en mutation. Ode à la vie, narrée par la voix des enfants, ce documentaire révèle surtout leurs espoirs et leurs visions du futur. Il capte la spontanéité, le plaisir d’être, la fin d’un temps d’insouciance avec ses fragilités. Le film tisse ainsi les liens entre passé, présent et futur et dessine un sens du bonheur possible, au sein de l’école et de la société.
Eurovillage, un village de vacances isolé au milieu de la forêt ardennaise, a été converti en 2011 en centre d’accueil pour demandeurs d’asile. Les résidents qui l’habitent y attendent, pendant une durée indéterminée, la réponse à cette angoissante question: vont-ils oui ou non obtenir un statut de réfugié et avoir l’autorisation de rester sur le territoire belge?
Comment traversent-ils cette étrange période, déconnectés de la vie réelle, suspendus entre ce qu’ils ont quitté et un futur incertain, qui, pour un grand nombre d’entre eux, prendra la forme d’un « ordre de quitter le territoire »?
Bruxelles, église du Béguinage : des migrants organisent une grève de la faim pour obtenir des papiers. Un homme meurt. Tunisie, frontière libyenne, camp de Choucha, des réfugiés racontent l’horreur de la traversée du Sahara vers le Nord. Liège, dans un centre pour réfugiés, un homme raconte sa traversée de la Méditerranée sur une chambre à air. Trois moments d’une guerre pour survivre.
Le film est un voyage. C'est mon départ pour toujours, mon aventure dans la ville de Bruxelles. Mon regard sur une ville singulière qui a une beauté cachée. Une ville où il pleut presque tout le temps, une ville dont on ne peut avoir au premier abord qu'une image triste.
Ce film c'est aussi... L'histoire de Clémente, Fati et Angelo. C'est notre rencontre.
Partir pour toujours ? Ça fait mal.
Chacun à ses raisons d'être parti, chacun a des rêves à accomplir.
Ils viennent d’Afghanistan, d’Irak, de Syrie ou d’Erythrée. Accompagnés de leurs parents, ils ont fui la guerre et les persécutions. Propulsés sur les routes, ces enfants de l’exil ont dû faire face, malgré leur jeune âge, à de multiples dangers pour rejoindre l’Europe. D’autres ne sont jamais parvenus au bout de ce périple, engloutis dans les flots de la Méditerranée, le froid des montagnes ou les réseaux d’esclavage. Tous ont un point commun : ils n’aiment plus ni la forêt, ni la montagne, ni la mer…
Kasia a 13 ans. Un soir du mois de juin elle reçoit une lettre de l'école: elle va être orientée vers une filière technique. Mais elle n'est pas prête à accepter cette décision, qui ne lui appartient plus.