Mots clés : Vie quotidienne
Philippe De Pierpont participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Une péniche rouillée, un tram, une impasse, un banc, un cimetière, une statue... Tendant un fil rouge entre une dizaine de lieux secrets ou intimes, Philippe de Pierpont dresse une topographie kaléidoscopique de Bruxelles. Par sa qualité d'écoute, la parole de ses onze interlocuteurs trouve à chaque fois la place qui lui revient, dans le film comme dans la ville. Les petites histoires de chacun rentrent en vibration avec les grandes questions de tous: la naissance, la mort, l'amour, la liberté, la différence ou la solitude. Une image assez convaincante de Bruxelles - comme puzzle collectif de territoires affectifs individuels - apparaît: celui d'une ville à la fois déchirante et réconfortante, où chacun essaye de s'aménager, au milieu des autres, sa petite parcelle de bonheur.
C’est un début de vacances de printemps morose pour Makenzie, il erre sans but et observe les habitants de son village. Sa journée prend une tournure plus joviale lors d’une promenade avec sa soeur en pleine nature. La nuit tombe en musique, les deux enfants rigolent jusqu’à l’essoufflement en oubliant la réalité de leur quotidien et la fin des vacances qui approche.
Bruxelles. Dans certains quartiers de la ville, les femmes connaissent très bien un phénomène répandu ici comme ailleurs : elles attirent les regards, même si elles ne le souhaitent pas, puis s’ensuivent les remarques, les propositions, les « compliments », et finalement les insultes. Le film met en scène 4 situations : dans une cité, dans un ascenseur, devant un distributeur automatique et dans un commerce.
Que se passe-t-il lorsque que nous laissons un bâtiment à l'abandon? Nous allons suivre la vie à mesure qu’elle se déplace dans l’espace à travers une balade visuelle et expérimentale.
Chaque année de la Flandre à la Wallonie la kermesse traverse nos villes aux cours d'une tournée annuelle qui se perpétue depuis des siècles. Un "Quartier Nomade" qui squatte l'espace public le temps de la fête et que ses habitants les forains, font vibrer.
Le film questionne la tradition inconsciente qui les parcourt un miroir de notre culture, de notre collectivité. Au rythme des saisons et des rituels annuels le récit dévoile peu à peu cette communauté foraine attachante ancrée dans la Belgique. Qui est insidieusement est mis en péril par les mutations urbaines.