Mots clés : Violence
Tu enfanteras dans la douleur. Pourquoi ? Y a-t-il d’autres récits ? Parce que naissance ne rime pas toujours avec douleur, « Histoire d’entrejambes » transmet un nouvel imaginaire qui est le nôtre, celui de femmes qui cheminent vers la réappropriation de leurs corps et de leurs accouchements.
Magritte du Meilleur Documentaire 2016
En 1989, le gynécologue congolais Denis Mukwege renonce à une brillante carrière en France pour rentrer avec sa famille dans son Kivu natal y soigner les femmes victimes des pires violences sexuelles. Indigné par ces 15 années de guerre, Denis Mukwege dénonce le manque de volonté politique pour y mettre fin et demande à qui profite cette guerre. « Les populations du Kivu seraient-elles sacrifiées pour des mines de coltan ? ». En novembre 2012, « l’homme qui répare les femmes » échappe à une sixième tentative d’assassinat. Pourquoi ? Qui veut sa mort ? Ce film est le portrait d’un homme d’exception, pasteur, médecin, père de famille, dont les choix de vie et l’incessant combat contre la barbarie nous interpellent, nous renvoient à nous même et à notre société en crise, en recherche de valeurs et de repères.
de l’événement traumatique de la décapitation de Lampião et de sa bande, le
film reconstruit pièce par pièce le portrait ambigu du bandit légendaire.
Nous
découvrons d’abord le milieux superstitieux et mystique du sertão, où le surnaturel affleure en tout. C’est dans ce cadre que
nous découvrons à travers différents témoignages l’épopée légendaire de
Lampião. Mais les histoires se contredisent. Pour certains, c’est un héros.
Pour d’autres, c’est un monstre sans cœur. Pour d’autres encore, il est tout à
la fois. Chacun est persuadé de ce qu’il dit et plus on croit connaître le
véritable Lampião, plus il se révèle insaisissable. Avec l’accumulation des
témoignages, une seule chose devient sûre, c’est que Lampião concentre les
passions et entretient
l’imaginaire des habitants du sertão,
au point que certains ont versé totalement dans l’imaginaire, ne se souciant
plus de la réalité. Lampião n’apparaît alors ni bon, ni mauvais, mais comme un
élément fondateur d’une culture, d’une fierté retrouvée et d’un rêve de liberté
absolue. Un grand nombre des personnages rencontrés au cours du film se
retrouvent finalement autour de la célébration d’une messe en mémoire de
Lampião, sur les lieux même de sa décapitation. D’autres refusent d’y
participer, décidés à ne pas laisser oublier le criminel qu’il était. D‘autres
enfin ne croient pas à sa mort, en tout cas pas à celle que l’histoire
officielle a retenue. Le film se termine en fin ouverte sur un extrait du poème
de José Pacheco:
Ce film était sélectionné dans le cadre du Prix des lycéens du Cinéma 2012.
Benoit De Clerck participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Magritte du meilleur espoir masculin 2012
Cyril, bientôt 12 ans, n’a qu’une idée en tête : retrouver son père qui l’a placé provisoirement dans un foyer pour enfants. Il rencontre par hasard Samantha, qui tient un salon de coiffure et qui accepte de l’accueillir chez elle pendant les week-ends. Mais Cyril ne voit pas encore l’amour que Samantha lui porte, cet amour dont il a pourtant besoin pour apaiser sa colère...