Mots clés : Culture
continuent de creuser les entrailles du Cerro Rico qui menace de s’effondrer. Jour
après jour, ils luttent pour trouver leur place parmi les milliers de fantômes qui,
comme eux, ont violé la montagne sacrée.
Céline Charlier participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Le Rock (and Roll) n'est pas seulement une musique populaire, une littérature, une danse, une culture de masse, une mode, une industrie, un art de l'image, un poncif, un cirque débile, une pose, un cri, une fausse attitude publicitaire... Il est tout cela à la fois... mais il reste, encore et toujours dans son ADN, une manière de dire non ! Curieusement, le label Rock dont on nous affirme depuis des décennies qu'il est récupéré (ou carrément mort), assujetti au commerce, accepté par l’establishment, reste un synonyme de révolte. Cette musique née aux États-Unis, cette chose qui faisait remuer les bassins en bousculant les consciences, qui fit la nique aux puritains, au conservatisme, qui n'acceptait plus les normes imposées, ce concentré brut d’énergie adolescente vecteur de nouveaux rêves, sont-ils possiblement les éléments déclencheurs d'une révolution pour un monde plus humain, moins centré sur un capitalisme sans scrupules ? Pour répondre à cette interrogation, il faut s'en poser d'autres : le Rock (and Roll) a-t-il été réellement révolutionnaire ? Et, si oui... pour qui et comment ? Son statut de culture mainstream est-il le Xanax du subversif...?