Filmographie : CVB (Centre Vidéo de Bruxelles)
J'ai toujours voulu quitter Charleroi et toujours eu envie de filmer Charleroi - y capter les révolutions du temps. Une ville que je retrouve dans l’entre-deux d'un passé enfoui et d'un avenir qui n’est pas encore. C'est le portrait d’une cité industrielle avec ses effondrements, ses mutations, ses paysages et sa langue. Un film où se côtoient René Magritte, un campement de SDF, les acteurs d'un renouveau, l’inventeur du Big Bang, les Zèbres, le socialisme, les sidérations vécues dans l’enfance… Un va-et-vient à travers différents espaces-temps d'où émergent, à contre-jour, les lumières du Pays noir.
Maxime Coton participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Threatened with death by ETA, Aritz Arrieta lives under the constant protection of his two bodyguards. Councilor in Mondragon, one of the strongholds of radical Basque nationalism, Aritz running for mayor in the municipal elections of May 2011. « Basque chronicle » plunges us into the life of the young socialist elected and confronts us with a society marked by more than 40 years of terrorism. In October 2011, ETA renounced its "armed activities", without having yet surrendered. While the terrorist organization still has not disappeared, this film traces the outline of the challenges facing the Basque society of tomorrow: the victims of terrorism and the delegitimation of violence.
Maxime Coton participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Menacé de mort par l’ETA, Aritz Arrieta vit sous la protection permanente de ses 2 gardes du corps. Conseiller municipal à Mondragon, l'un des fiefs du nationalisme radical basque, Aritz brigue le poste de maire lors des élections municipales de mai 2011. Chronique basque nous plonge dans le quotidien de ce jeune élu socialiste et nous confronte à une société marquée par plus de 40 ans de terrorisme. En octobre 2011, l’ETA renonçait à ses « activités armées », sans pour autant avoir encore rendu les armes. Alors que l'organisation terroriste n’a toujours pas disparu, ce film trace les contours des défis qui attendent la société basque de demain: la mémoire des victimes du terrorisme et la dé-légitimation de la violence.
Maxime Coton participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Sanata et Dicko sont teinturières au Mali. Sanata produit des bazins colorés à Bamako. Dicko vit en brousse au pays dogon et teint des pagnes à l'indigo. Le film nous emmène du village dogon à la grande ville, du sombre indigo accroché aux murs de banco à l'éclat des tissus multicolores pavoisant les rues de Bamako et trace en pointillés la vie quotidienne de ces femmes au savoir-faire remarquable et dont le défi permanent consiste à assurer une vie digne à leurs enfants.
Maxime Coton participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Sanata and Dicko are dyers in Mali. Sanata produces coloured bazin fabrics with her co-wives in Bamako. Dicko lives in the bush in Dogon country and dyes loincloths using indigo. This film takes us on a journey from the Dogon village to the big city, from dark indigo hanging on dried mud walls to the flash of multi-coloured fabrics parading the streets of Bamako. We see hints of the similarities and differences between these craftswomen, both in the practice of their art and their economic and social levels. They have amazing skills, and yet both constantly face the same challenge: ensuring a decent life for their children.
Benoit De Clerck participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
En wolof “dem dikk” signifie aller retour. C’est aussi le nom des bus qui sillonnent Dakar. D’un groupe de jeunes Dakarois, pris entre petits boulots et débrouilles, se détache Pape Diop. Pape qui met un point d’honneur à ne pas être “dans la théorie”, qui refuse de devenir un “blanc raté”, qui arrive à faire de son mode de survie une revendication... lui, “l’ambassadeur de tous ceux qui n’ont jamais eu la chance de partir”. Au fil des confrontations entre Pape et la réalisatrice venue d’Europe, l’inégalité tranchante apparaît et avec elle le ressac d’une politique migratoire basée sur l’exclusion.