Filmographie : CVB (Centre Vidéo de Bruxelles)
Ce long confinement a marqué toute la population d’une manière ou d’une autre. Que l’on vive à cinq dans un lieu exigu, en couple dans un large duplex avec jardin à portée de main ou isolé dans un home...
Pour "rendre visible l'invisible", nous avons installé un dispositif place Houffalize afin de donner la parole, en sons et en images, aux personnes qui n’ont pas l'opportunité de s'exprimer dans les médias. Nous avons tenté de conjuguer cohésion sociale et justice sociale, chaque point de vue ayant, dans ce film, sa légitimité propre. Large patchwork d’une population bigarrée, un condensé pur jus de l’identité de Bruxelles, qui laisse une empreinte forte après sa vision.
Litsa Boudalika participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
“Class portraits” tells a peculiar experience, the encounter of two classes of schoolgirls that everything keeps apart: origin, culture, religion, area, not to mention social class. The ones are uptown lycéennes, the others attend the secretary classes of a technical college in a popular area of Brussels. Meeting after meeting, the grow closer, prejudices make gradually way for interest and dialogue. An oriental tale, “The dove with the necklace”, colours this video-poem with the shades of solidarity.
Litsa Boudalika participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
« Photo de classes » est le récit d'une aventure exceptionnelle, la rencontre de deux groupes de jeunes filles que tout semble séparer : la culture, la religion mais surtout le milieu social. Les unes sont lycéennes dans un quartier huppé, les autres étudient le secrétariat dans une école d'enseignement technique d'un quartier populaire de Bruxelles.
Chaque année de la Flandre à la Wallonie la kermesse traverse nos villes aux cours d'une tournée annuelle qui se perpétue depuis des siècles. Un "Quartier Nomade" qui squatte l'espace public le temps de la fête et que ses habitants les forains, font vibrer.
Le film questionne la tradition inconsciente qui les parcourt un miroir de notre culture, de notre collectivité. Au rythme des saisons et des rituels annuels le récit dévoile peu à peu cette communauté foraine attachante ancrée dans la Belgique. Qui est insidieusement est mis en péril par les mutations urbaines.
Le Collectif s'attaque à l'urgence du réchauffement climatique. Dans un procès fictif accusant à la fois les gouvernements, les multinationales et les lobbys, le Collectif dénonce avec ferveur les conséquences désastreuses des activités humaines sur notre planète.
Entre solutions à petites échelles et condamnations des grandes entreprises, il est temps de réagir, si l'on veut tous se donner rendez-vous en 2050...
Bien qu’elles soient naturelles, le patriarcat a fait des règles un sujet tabou, les entourants de traditions servant le plus souvent à avoir une emprise sur les femmes en les soumettant à des traitements discriminants.
De nos jours, en plus des traditions qui perdurent, le capitalisme et la société de consommation amènent au constat suivant : toutes les femmes ne sont pas égales face aux règles. Certaines en situation de -grande- précarité doivent choisir entre manger ou saigner.
Entre solidarité et dénonciation, et avec une dose d’humour, SANG TABOU lève le voile sur les menstruations.
Ada a 19 ans. Elle accepte d'aller dîner chez un type qu’elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. Son sexe est déchiré, son esprit diffracté. Malgré ça, ou à cause de ça, elle retourne seule, à deux reprises, se confronter à cet homme. Son récit se mélange à ceux d'autres, tous différents et pourtant semblables. La même sale histoire, insensée et banale.
A Bruxelles, un groupe de citoyens tâche pendant 5 ans de trouver, financer et réhabiliter un bâtiment qui accueillera des services sanitaires permettant aux plus démunis de « se refaire une beauté et redresser la tête ». Leur parcours du combattant, tant financier qu'administratif, prend les allures d’un film à suspense.
Sous la douche, le ciel donne à voir la transformation d’une idée en réalité, revendiquant la place de l’imagination comme moteur d’action citoyenne face à un horizon politique bouché.