Filmographie : Dérives asbl
Bernard Bellefroid participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Onze ans après le génocide, le film accompagne survivants et bourreaux avant et après les premiers procès populaires Gacaca où ils se retrouvent face à face. Il y a Obede, accusé d’avoir tué des enfants et dont la demande de pardon n’est qu’une stratégie cynique pour être libéré.
Dans les écoles de cinéma, sur un plateau de tournage, lors de la diffusion de leur film, elles racontent les injustices, le sexisme bienveillant, les discriminations, pourquoi n’ont-elles pas pu réagir, ou comment ont-elles décidé d’agir ?
"TRIO BRAVO" ou "le plus petit big band du monde" (Fabrizzio Cassol, saxes, Michel Massot, tuba et trombone, et Michel Debrulle, percussions) est en prise directe avec les résonances multiples de la musique européenne actuelle; la musique contemporaine, mais aussi le rock, le blues et le jazz; une quête servie par un son d'ensemble puissamment original, une audace et une inspiration échevelées. Le spectateur le suit en tournée et assiste à la genèse d'une composition qui finalement clôture le film. L'art du "TRIO BRAVO" est au coeur d'une "communauté inavouée" qui fait qu'une telle musique reste vivante au-delà d'un concert : le facteur d'instruments François LOUIS, qui travaille en harmonie avec le désir du musicien; le disquaire Willy Herremans, menant une bataille contre le dépérissement de l'art au profit de la marchandise; le collectionneur intégrant le musicien dans une histoire concrète et passionnante, la sienne; enfin, l'amateur anonyme s'évadant par le truchement du disque ou du concert dans cet étrange no man's land où l'on sort de soi, où l'on décolle plus haut que mille étoiles.
Dans le 1er volet, Les murs de Dinant, sept "témoins" se souviennent des grands massacres de civils des 23, 24, 25 août 14, commis dans la ville par les troupes allemandes. Ils sont les descendants des familles victimes, ils racontent leur histoire familiale broyée par la tragédie, un héritage qui passe de génération en génération. Leurs récits révèlent les traces profondes que ces crimes contre l'humanité ont laissées, d'autant plus vives qu'aucune justice n'a sanctionné les coupables. Longtemps, la légende des francs-tireurs belges a servi de justification aux autorités et aux historiens allemands. A Dinant, une délégation officielle allemande a reconnu les faits en 2001 et demandé le pardon, mettant un terme au ressentiment, mais la mémoire douloureuse persiste.
Trois journées d’août 1914, les 22, 23, 24. Plus de5000 citoyennes et citoyens belges sans armessont massacrés par des unités régulières del’armée allemande, leurs maisons sont pillées etincendiées. 8 villes, 83 bourgs et villages belgesdévastés dans ce qui a paru comme un accès defurie et de vengeance. En envahissant la Belgiquele 4 août 14, les troupes du Reich déclenchaientla 1ère guerre mondiale et se heurtaient à unerésistance inattendue de l’armée belge. Pourquoices meurtres de masse des civils ? Mon film estla réponse à cette question. Derrière les faitset les chiffres, il y a encore une parole vivante.Les descendants des familles massacrées n’ontpas oublié. Surtout quand jamais, leur famillen’a pu se reconstruire après les tueries. Ils nousracontent à Dinant et dans 4 villages de Gaume lepoids de ces crimes contre l’humanité, sur quatregénérations, leur tristesse et leur colère devantl’oubli et la non-reconnaissance de ces crimes etde leurs conséquences.
Anton, 12 ans, vit avec sa grand-mère dans une petite maison à la périphérie de Moscou. Il partage ses journées d'été avec ses amis et sa babouchka, volontiers complice de ses jeux. L'insouciance de ses vacances disparaît lorsqu'il part, comme la majorité des enfants russes, dans un camp d'entraînement militaire, où on le retrouve en uniforme, l'arme à la main…
André Dartevelle, journaliste et réalisateur belge, a construit pendant plus de 40 ans une œuvre "en résistance", donnant inlassablement la parole aux opprimés. Témoin des conflits du monde, attaché aux questions de société en Belgique et plus généralement au travail de mémoire, il aura mis en lumière les grands combats sociaux et politiques de son temps. A travers son témoignage et celui de ses collaborateurs, il revient avec force sur les moments clés de notre histoire contemporaine.