Filmographie : Novak Prod
Ce film raconte le parcours de Merlin et Elie, deux adolescents qui vivent une année charnière, la dernière de l’enseignement secondaire, au sein de l’Alter Ecole, lieu de pédagogie alternative situé au beau milieu de la campagne wallonne. En prise avec leur désir d’autonomie et les exigences scolaires, ils s’éveillent au monde et aux préoccupations de notre société. Alors que Merlin s’efforce de rendre son potager magnifique, Elie cultive son esprit critique et forge son engagement politique.
Manu Kamanda participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
A partir d’un certain âge, les jours commencent à se ressembler. Mais pour Jeanne et Michel, ce 3 juin ne ressemble à aucune autre journée. Ils ont rendez-vous pour leur pique-nique annuel dans la forêt. La journée est belle. Ils abandonnent l’auto et s’enfoncent dans les bois. Au cours d’une halte, Jeanne s’endort. A son réveil, le soleil est bas dans le ciel et son mari a disparu. L’obscurité gagne peu à peu la forêt.
Olho do Brasil (« L’œil du Brésil ») raconte l’aventure surprenante de Joannie, Laurent, Augustin et Antonio : quatre supporters malvoyants partis encourager les Diables Rouges lors de la Coupe du Monde au Brésil !
Sur place, c’est Jean-Marc qui leur décrit tout ce qui se passe, sur et en dehors des terrains, grâce à l’audio-description. Cette aventure qui représente un vrai défi pour eux, leur permet de partager leur passion avec le reste du pays tout en apportant un regard nouveau sur leur handicap.
Portrait d'Alain de Halleux mené par Hadja Lahbib dans le cadre de l'émission Regardoc.
Alain de Halleux, chimiste de formation passé au cinéma pour filmer l’invisible, comme il dit, a fait du nucléaire et de ses dangers sa grande affaire « R.A.S, nucléaire, rien à signaler », «Chernobyl4ever », « Welcome to Fukushima », dix ans de documentaires irradiés où sa caméra, qu’il tient lui-même, se fait de plus en plus affutée. Voici un cinéaste multiforme qui ne s’interdit rien, ni le reportage documentaire pur et dur, ni l’enquête approfondie, ni le sketch. Il filme quand ça le prend, et toujours pour la bonne cause.
Anne Levy-Morelle participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Portrait d'Anne Lévy-Morelle mené par Hadja Lahbib dans le cadre de l'émission Regardoc.
Anne Lévy-Morelle est une brodeuse d’images et une tisseuse d’histoires, elle construit ses films comme les fils sur un métier. Dans Le rêve de Gabriel, elle entrecroise témoignages, images familiales et vues de forêt, montagnes et nature pour raconter l’épopée d’une famille belge émigrée en Patagonie. Avec Sur la pointe du cœur et Casus belli sur les sentiers de la paix, elle entrelace images et histoires pour faire lentement émerger, fil après fil, une profonde humanité.
Portrait de Benoît Dervaux mené par Hadja Lahbib dans le cadre de l'émission Regardoc.
Benoît Dervaux, le chef op’ des frères Dardenne porte la caméra comme si elle était chevillée au corps et à celui de ses personnages : les enfants des rues de Bucarest dans Gigi, Monika et Bianca. Comme dans La devinière où il montre avec tendresse la maladie mentale ou dans Rwanda, la vie après auprès des femmes violées pendant le génocide et de leurs enfants nés d’un acte barbare. Benoît Dervaux, un des regards les plus sensibles du documentaire belge.
Portrait de Caroline D'hondt mené par Hadja Lahbib dans le cadre de l'émission Regardoc.
Il lui faut un dessin, une figure, des noms, des symboles tracés aux crayons de couleur sur un bout de papier avant de se lancer dans un tournage. Pour Inside the labyrinth, l’emblème du peuple Tohono O’odham, peuple indien dont la réserve se situe à cheval sur les États-Unis et le Mexique, leur emblème, le labyrinthe s’est imposé de lui-même. Après Correspondances et Ex-voto, Caroline D’Hondt poursuit sa chronique documentaire du Mexique et de l’immigration, comme un écho à notre propre situation.
Portrait de Claudio Pazienza mené par Hadja Lahbib dans le cadre de l'émission Regardoc.
Claudio Pazienza n’est pas un cinéaste ordinaire, son regard nous invite à aller au-delà de ce que nous voyons. Il manie avec brio l’art de la juxtaposition et de la disgression entre scènes filmées, images d’archives, extraits de fictions ; et quand il filme, il se met dans un état second : ses parents, des ombres de sanglier, un tableau avec chute, de l’argent dit aux enfants, de la viande du cinéma : chacun de ses films est une expérience, un essai, une tentative pour s’aventurer au-delà de l’image, jusqu’à nous en rendre orphelins.