Filmographie : Loïc Villiot
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Le parcours migratoire de Sabine commence au Cameroun dans les agences de recrutement pour femme de ménage au Liban. Sabine séjourne au Liban où elle est réduite en quasi esclavage. Elle quitte le Liban pour la Belgique. Elle arrive au quartier Matongé à Bruxelles où elle est gérante d'un salon de coiffure en attendant que sa situation se régularise. Dans ce salon de 8m2, Sabine et les autres coiffeuses s'organisent et s'entraident pour faire face à la clandestinité. Elles travaillent 13 à 14 heures par jour sous la menace de la police qui patrouille et le regard des touristes de tous âges qui les regardent et les photographient comme des objets en vitrine.
“De Lola à Laila” prend pour tremplin le récit personnel de la mère de la réalisatrice, durant les années d’après guerre en Espagne, pour parler peu à peu d’émancipation, de lutte, de mouvement, de grains, de cinéma. D’une génération à l’autre, du passé au présent, d’une mère à sa fille, le film avance aux rythme des vagues et au son d’une pellicule super8, pour faire éclater la vie.
L’hiver de 1960 à 1961 fut le théâtre de la plus longue grève générale qu’ait connue la Belgique depuis la Seconde Guerre mondiale: jusqu'à deux mois d’immobilisation totale du pays contre une loi d’austérité. Sur les innombrables archives, une profusion de personnages de tous bords nous racontent les initiatives qu’ils menèrent alors. Mais, surprise : à la place d'anciens grévistes aux tempes grises, ce sont des jeunes qui nous racontent ces éclats de lutte, comme s’ils y étaient, comme s’ils y avaient été.
‘Do the Writing’ rencontre Mohamed Moussaoui, écrivain public et met en lumière différents aspects de sa pratique. Le film s’attache à suivre les journées et activités de Mohamed dans le cadre des permanences et ateliers d’écriture qu’il anime dans la région de Charleroi en Belgique.
Il y a trente-cinq ans, la région couvinoise était le théâtre d’une opposition farouche contre un projet d’implantation de barrage, masse gigantesque aux portes de Couvin. La lutte fut très vive, la résolution des Couvinois, qu’on aurait pu croire endormis, surprit par son dynamisme et sa vigueur. Les Couvinois avaient alors fait preuve d’une détermination, d’une inventivité tout à fait exceptionnelle et l’on venait même de l’étranger observer cette révolte populaire. Elle fut d’autant plus remarquable que l’Etat, devant un rejet aussi massif et une expression populaire aussi large, finit rapidement par suspendre son projet aberrant, puis par y renoncer. Aujourd’hui l’Eau Noire coule toujours paisiblement dans son lit et les «Irréductibles» n’ont pas oublié.
L’association mouscronnoise "Fraternités ouvrières", aujourd’hui, ce sont des jardins-vergers sauvages, un grainier comptant six mille variétés de semences, des cours et des ateliers gratuits. Son passeur, porte-parole et cheville ouvrière, c’est Gilbert. Tous les jardiniers curieux de Lille, Bruxelles ou Gand, tous ceux et celles qui veulent lier social et jardinage passent là pour se frotter à sa parole et à son jardin, roboratifs et luxuriants. Et lui, l’ancien délégué syndical, il leur dit : "Je préfère bouffer de la merde à plusieurs plutôt que de manger du bon tout seul".
« Le champ des visions » est un film qui aborde le rapport de l'homme à l'animal-insecte par le biais de récits, de légendes, de souvenirs, de sensations intimes … Et qui soulève des questions: Pourquoi ce monde animal exerce-t-il sur nous un tel pouvoir de fascination ou de répulsion ? Que nous apprend-t-il sur nous-mêmes et nos sociétés ? Notre monde perçu avec nos aptitudes sensorielles a-t-il quelque chose à voir avec celui de l'animal ? L'homme peut-il connaître l'animal-insecte ou seulement le rêver ?
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