Filmographie : Luc Plantier
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Beyond the Waves dresse le portrait de Taro Yamamoto : un jeune sénateur japonais atypique. A travers ce portrait, c’est aussi celui du Japon qui se dessine, un pays qui marche vers le nationalisme, la xénophobie et le réarmement. C’est un Japon subjectif, vu par un rebelle qui marche à contre-courant. On l’accompagne dans ses luttes et ses doutes. Régulièrement la caméra prend de la distance et pose un regard ralenti sur une réalité sur le point de se dissoudre.
Ce qui se raconte là, nous renvoie à notre propre réalité. Le Japon n’est finalement pas si loin et Taro, plus proche qu’on n’aurait pu l’attendre.
Benoit De Clerck participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
En wolof “dem dikk” signifie aller retour. C’est aussi le nom des bus qui sillonnent Dakar. D’un groupe de jeunes Dakarois, pris entre petits boulots et débrouilles, se détache Pape Diop. Pape qui met un point d’honneur à ne pas être “dans la théorie”, qui refuse de devenir un “blanc raté”, qui arrive à faire de son mode de survie une revendication... lui, “l’ambassadeur de tous ceux qui n’ont jamais eu la chance de partir”. Au fil des confrontations entre Pape et la réalisatrice venue d’Europe, l’inégalité tranchante apparaît et avec elle le ressac d’une politique migratoire basée sur l’exclusion.
Benoit De Clerck participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
In Wolof “dem dikk” means return ticket. It is also the name of the buses criss-crossing Dakar. From among a group of Dakar youngsters, caught in the trap between casual labour and somehow scraping by, emerges Pape Diop. Pape, who makes it a point of honour not to be one of those “intellectuals”, who refuses to “act white”, who manages to make his way of surviving into an assertion … he who is the “ambassador for all those who never had the chance to leave.” In the course of encounters between Pape and the female director from Europe, the acute inequality is apparent and with it the undertow of a migration policy based on exclusion.
Philippe De Pierpont participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
1991 – Burundi. Ils étaient six enfants des rues africains, j’étais un jeune cinéaste européen. Je leur ai promis de les filmer toute la vie, jusqu’à ce qu’on soit tous morts. Aujourd’hui, les survivants ont 40 ans. Chacun de nous a vieilli, à sa manière… Qu’est-ce qui donne de la valeur à la vie d’un homme ?
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