Mon grand-père, Wilhelm, est un ancien soldat de la Wehrmacht. Je le filme depuis mon adolescence. À sa mort, j’ouvre une boîte contenant des souvenirs de la seconde guerre mondiale qu’il n’a jamais montrés à personne. L’ai-je un jour questionné sur son passé ? Je ne m’en rappelle plus...

À la périphérie de Bogota, Les échos de jeunes voix se propagent. Leonardo, Omar, Jaime, Estiven, Diego et tant d’autres sont toujours là, malgré leur assassinat par l’armée, il y a six ou sept ans. Ils viennent visiter leurs mères et les embrassent, Leurs lèvres sont fraiches comme des glaçons. Ils sont des âmes bénies, veillant sur ceux qu’ils aiment.

Bukuru et Butoyi sont jumeaux. Butoyi est une élève brillante. Cependant, alors que ses frères vont à l’école, elle doit maintenant aider sa maman dans les tâches quotidiennes...

Ce petit film est le fragment d’une enquête intime, une tentative de remonter le fil des générations afin d’effleurer un moment de bascule. Dans un acte psychomagique dessiné et intuitif, mes mains se feront médiatrices entre l’invisible et le visible.

Pierrot fête joyeusement ses sept ans avec son père, son frère et sa soeur. Mais sa mère manque, alitée à l’étage de la maison. Pierrot se retrouve confronté à l’incertitude, empêché de la voir par ses proches désespérément silencieux.