Mots clés : Immigration
En 1998, Semira Adamu, nigériane de 20 ans en séjour dit "irrégulier" sur le sol belge, mourrait étouffée sous un coussin policier alors qu'on tentait de l'expulser. 20 ans plus tard, dans un cri de guerre conjugué au féminin, deux femmes racontent. À travers leurs récits, elles mettent en lumière la réalité des centres fermés destinés à la détention des personnes migrantes, les conditions de ces enfermements, la souffrance des détenu.e.s, les exactions des gardiens et des gendarmes.
Un écran d’ordinateur, des images des quatre coins du monde. On traverse les frontières en un clic tandis que le récit d’un autre voyage nous parvient par bribes, à travers des textos, des chats, des conversations téléphoniques, l’interrogatoire d’un office d’immigration. C’est le voyage de Shahin, un jeune Iranien qui fuyant son pays débarque en Grèce, puis finalement en Angleterre où il demande l’asile.
Chaque année, plusieurs milliers de Mineurs Étrangers Non Accompagnés arrivent en Belgique. Une majorité d’entre eux viennent y demander l’asile, comme Sahil, un jeune afghan de 15 ans. Après être passé par plusieurs centres pendant près d’un an, Sahil intègre une famille d’accueil. Ce nouveau cadre est l’espoir d’une vie plus stable dans l’attente du verdict de l’office des étrangers.
C’est l’histoire d’enfants, de parents et de pédagogues qui veulent mettre l’éducation au centre de leurs préoccupations. C’est l’aventure d’enfants qui veulent grandir dans la société avec toutes les connaissances nécessaires pour y arriver et devenir ainsi des citoyens équilibrés. C’est le récit d’une année scolaire dans deux écoles de Schaerbeek où les élèves sont tous issus de l’immigration. C’est une opportunité fantastique qu’auront certains d’entre eux de participer à une première, suivre des cours à l’université des enfants sur le site de l’Université Libre de Bruxelles. C’est l’évocation de leur quotidien et de leur parcours familial. C’est un film qui montre que le déterminisme social pourrait être un concept dépassé si l’on donne toutes les chances à un ascenseur social formidable : l’école.
1946 Frankfurt, Camp des personnes déplacées: David Behrmann et ses six amis, n'ont qu'un but, l'Amérique! Mais pour émigrer, il faut de l'argent, beaucoup d'argent. Peu importe, “Hitler est mort, mais nous on est encore là”. En inventant des numéros incroyables, ils font du porte à porte et vendent des paquets de linge de maison aux Allemands. Et ils ont du succès. Alors que le business fleurit, David est rattrapé par un passé sombre. Pourquoi avait-il un second passeport ? Que faisait il dans la résidence privée de Hitler au Salzberg? David Behrmann est interrogé par une énigmatique chasseuse de Nazi américaine, le Major Marlene Frederick… Déchirée entre sa méfiance et son inévitable attirance pour David, la tâche de Marleen s'avère assez difficile.
«D’Auschwitz à Jérusalem» raconte l’aventure humaine d’enfants juifs orphelins, survivants de la guerre, qui ont émigré clandestinement en Palestine de 1945 à 1948.De janvier 1945 à mai 1948, des dizaines de milliers de juifs, rescapés des camps de la mort, enfants et adultes cachés, vont tenter de rejoindre clandestinement la Palestine par la mer. En partant vivre en Palestine, ils veulent retrouver leur dignité d’êtres humains.Sous l’impulsion de l’Agence juive, des centres d’accueil pour les enfants juifs orphelins s’ouvrent en Belgique. On y accueille des enfants de toute l’Europe. Après des mois de formation, les enfants quittent clandestinement la Belgique. Certains prennent un bateau partant d’Anvers. Les autres partent de Belgique dans des camions de la Brigade juive. Ils passent la frontière française et se retrouvent dans un nouveau camp, à La Ciotat, près de Marseille. Là, ils continueront leur entraînement dans l’attente des bateaux spécialement affrétés pour eux pour la partie du voyage la plus pénible: traverser la Méditerranée vers la Palestine et forcer le blocus britannique.«D’Auschwitz à Jérusalem» raconte simplement l’histoire de jeunes orphelins juifs qui ont décidé de prendre leur sort en mains pour commencer une vie nouvelle, pour créer une situation neuve. C’est une somme d’aventures individuelles qui sont l’éloge de la volonté de vivre.