Mots clés : Langue
Khristine Gillard participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Cochihza, « elle éveille celui qui dort », dit-on de l’hirondelle cuicuitzcatl, en nahuatl, la langue des ancêtres. Beaucoup de mots en nahuatl dérivent de cette racine cochi — dormir. Exprimant tant le sommeil que le rêve, s'étirer, s'étendre, le repas du soir, la subsistance, le cocon que fabriquent les chenilles, les cils, s'en aller, se retirer, bailler, faire l’amour à une femme, dormir auprès d’elle, l’endroit où on dort, s’éveiller, faire semblant de dormir… Ometepe, l'île-volcan. Un paysage comme un corps endormi. Ici, on décrit la vie comme un rythme que l'homme prend en naissant, qui lui est particulier et qu'il garde toute sa vie. A travers les gestes de la communauté du volcan se raconte l’histoire d’un monde. Le quotidien, l'ancrage, le rêve, la mémoire.
La langue wallonne - partie intégrante de l’identité belge francophone - son origine, ses particularités et son avenir sont abordés à travers le parcours de plusieurs personnes et leur attachement à ce patrimoine identitaire. Un mouvement de résistance s’est installé naturellement face au risque de voir le wallon disparaître.
« Le nom des choses » est une réflexion sur l’implication du langage dans notre manière de percevoir et de concevoir le monde. Au sein d’un atelier de philosophie dans des classes d’écoles maternelles et primaires, des enfants, âgés de 4 à 11 ans, s’interrogent sur la relation qu’il y a entre un mot et une chose. C’est à travers des mots d’enfants que ce film nous questionne sur le rapport qu’il y a entre les mots et la réalité, sur la relation entre les mots et la pensée. Avec Martine Nolis (Animatrice philo) et les enfants de plusieurs écoles de Bruxelles
d’enfant à creuser au centre du papier ? Quels sont
ces hiéroglyphes étranges écrits sur le tableau ? Pas
facile d’être un écolier quand les lettres et les mots
se mélangent ! Pas facile de faire reconnaître sa différence…
Par dessous tout, il y a ces évaluations ! En
dessous de cinquante, tu ne passes pas ! Alors il faut
s’accrocher pour surtout ne pas débarquer…