Berlin, 1943 : Bruno Lüdke, un jeune homme des faubourgs, est accusé de 81 meurtres. Tout, dans son aspect physique, l’accuse, à commencer par sa tête : une «sale gueule », une vraie gueule de brute épaisse. Pour la police de l’époque, sa culpabilité ne laisse pas de place au doute... Son nom reste aujourd’hui encore associé à l’image d’un effroyable serial killer. Mais qu’est-ce qu’une sale gueule, au juste ? ce portrait type du criminel a-t-il évolué selon les époques ? par qui, et selon quelles logiques furent établis les critères de « la » sale gueule ? À notre grande surprise, ces questions nous entraînent dans un voyage à rebours en des lieux des plus respectables : temples de la science du XIX siècle, laboratoires de recherche, colloques scientifiques... Sur les traces de chercheurs animés par une obsession commune : découvrir, à partir du corps des individus, les lois qui détermineront leurs actions futures.

3 octobre 2003. Quartier de la Porte de Flandre, au centre de Bruxelles. A moins de 24 heures d'intervalle, deux crimes particulièrement horribles sont commis sur des femmes âgées. La première victime, Anna Van Reybrouck (66 ans) est tuée de plusieurs coups de couteau dans son magasin « Au Paradis de l'Oiseau ». Le lendemain, Luce Frey (77 ans) est sauvagement agressée à coups de clé anglaise dans un parking privé à moins d'une centaine de mètres du lieu du premier crime. Ce film document raconte le drame familial vécu par Thierry, l'un des quatre fils de Anna. Avec la disparition violente et soudaine de sa mère, il verra sa vie plus fragilisée encore. Ce film témoigne aussi du climat d'insécurité dans lequel ont vécu les commerçants et les habitants du quartier de la rue de Flandre au cours des quatre mois qu'a duré l'enquête.

Ce film heurté, hétérogène tourné dans le sud des Etats-Unis est sans doute pourtant à sa manière à la fois un écho et un contrepoint à un autre film que j’ai tourné au début des années 90 en Europe de l’Est, c’est lui aussi un voyage, mais dans un été chaud et humide qui parfois fait perdre la tête. Au coeur de ce voyage et hanté par lui, il y a le meurtre de James Byrd Jr. Ce film n’est pas l’autopsie de ce meurtre, du lynchage d’un noir par trois jeunes blancs, mais plutôt comment celui-ci vient s’inscrire dans un paysage tant mental que physique.
Comment le silence peut soudain paraître lourd et plein de menaces? Comment les arbres et la nature toute entière peuvent soudain évoquer la mort, le sang, la grande et la petite histoire ?
Comment le présent évoque le passé ?
Comment ce passé peut par bouffées venir vous hanter au détour d’un champ de coton vide, d’une route, d’un geste ou d’un regard ?

Frank Valken, braqueur de haut vol, vient de réaliser un dernier casse magistral sans accroc. Du moins c’est ce qu’il croit… Suspects idéals, Valken et sa bande se retrouvent mêlés à une affaire criminelle vieille de 30 ans. Il semblerait que les tueurs fous soient de retour.

Kinshasa, dans la ville des espoirs brisés, un homme veut vivre ses rêves.
Il veut tout : l'argent, les femmes et l'ivresse.
Mais son passé le rattrape. "Viva Riva!" est l'histoire d'un homme qui brûle ses ailes pour le goût de la liberté.

Le dimanche 25 mars 1990, à 7h00, à Genève, cinq individus forcent l’entrée de l’Union de Banques Suisses, profitant de l’agitation inhabituelle causée par le passage à l’horaire d’été. Les bandits armés braquent les gardiens et se font ouvrir les coffres du Service des monnaies étrangères. En 1 heure 45 min., ils s’emparent d'un butin estimé à 31 millions de francs suisses. Un sommet en matière de hold-up. Très rapidement, la police apprend par une mystérieuse source restée confidentielle, que le mari de la secrétaire du Directeur des monnaies étrangères de l’U.B.S., serait le principal suspect de l’affaire. Dès son arrestation, il reconnaît avoir joué un rôle d’informateur. Il met en cause deux autres "complices" à l’intérieur de la banque. Pendant son incarcération, il en dit plus : il prétend avoir travaillé pour le compte de Corses. La mythique bande "La Brise de mer". Sur la trace des 31 millions volés, toujours introuvables, le film se veut une enquête qui mêle suspense, humour et rebondissements.