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Ce film était sélectionné dans le cadre du Prix des lycéens du Cinéma 2021-2022
Laurent Micheli participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Alors que Lola, jeune fille transgenre de 18 ans, apprend qu’elle va enfin pouvoir se faire opérer ; sa mère, qui devait la soutenir financièrement, décède. Afin de respecter ses dernières volontés, Lola et son père, qui ne se sont pas vus depuis deux ans et que tout oppose, sont obligés de se rendre jusqu’à la côte belge. En chemin, ils réaliseront que l’issue du voyage n’est peut-être pas celle à laquelle ils s’attendaient…
Gina, 15 ans, grandit dans une famille aimante en lisière de forêt. Elle admire son père Jimmy, imprévisible et fantasque dont elle est prête à pardonner tous les excès. Jusqu’au jour où la situation devient intenable : Jimmy bascule et le fragile équilibre familial est rompu. Dans l’incompréhension et la révolte, Gina s’allie avec un adolescent de son quartier pour sauver son père.
Comme chez "Peer Gynt" d'Ibsen, il y a d'abord l'enfance dans une petite ville où le seul moyen d'échapper à l'étouffement est dès l'adolescence la fuite vers la capitale. La grande ville, lieu de rencontre du vice et de la vertu. Mais les voies vers l'indépendance affective et idéologique sont semées d'embûches et notre héros aura bien du mal à ne pas y succomber. Une fois l'initiation terminée, il se rend compte qu'il est peut-être passé à côté de l'essentiel. (Ce qui est invisible pour les yeux). Voici donc une biographie intime et réaliste, à la limite parfois du mélo, qui ne rechigne devant aucun tabou. Elle rend le rythme du temps qui passe et la vision des êtres qu'il rencontre, parfois avec le cynisme lié à notre époque, mais encore plus à la manière romantique des "Soixante-huitards".
Le Collectif s'attaque à l'urgence du réchauffement climatique. Dans un procès fictif accusant à la fois les gouvernements, les multinationales et les lobbys, le Collectif dénonce avec ferveur les conséquences désastreuses des activités humaines sur notre planète.
Entre solutions à petites échelles et condamnations des grandes entreprises, il est temps de réagir, si l'on veut tous se donner rendez-vous en 2050...
Nathalie, bergère dans le Piémont Cévenol, apprend à tuer ses bêtes.
Le film suit les gestes d’une éleveuse qui aime et qui mange ses moutons avec attention. Elle est prise sans relâche dans une interrogation à propos des manières de bien mourir pour ces êtres qui nous font vivre.
Quel goût a la tendresse ?
Ce film était sélectionné dans le cadre du Prix des lycéens du Cinéma 2021-2022
Adoration, c’est l’histoire de Paul, un jeune garçon solitaire de 14 ans. Sa mère est femme de ménage dans une clinique psychiatrique. Son père les a quittés il y a déjà très longtemps.
Une nouvelle patiente arrive à la clinique. Elle s’appelle Gloria, une jeune adolescente du même âge que lui, trouble et solaire. Paul va tomber amoureux fou. Si amoureux qu’il va s’enfuir avec elle, loin du monde des adultes, pour rejoindre le “havre de paix” décrit par Gloria : la maison de son grand-père, sur la côte de granit rose en Bretagne.
Adolescents à la dérive, fuyant ce monde qui les effraie, rassurés par la douce présence du murmure du fleuve, les voici embarqués vers un pays où l’on n’arrive jamais…
Tom, 15 ans, vit chez sa mère. Mais il passe certains week-ends chez son père à la campagne ; tête à tête pesant dans l’ombre d’un frère mort. C’est là qu’il retrouve Kevin, son ami d’enfance. Cette fois, Tom a dégoté un flacon de Bluestar, un révélateur de traces de sang. Leur projet : visiter de nuit « la maison abandonnée », là où, un jour, un homme a tué ses enfants. Pour Tom, cette équipée macabre va prendre un tour inattendu : le Bluestar a quelque chose à lui révéler…
À Gravelines, au pied de la plus grande centrale nucléaire d’Europe de l’est, l’eau de la mer du Nord est chaude toute l’année : 23°C. Contre toute attente, le poisson prolifère dans ce milieu hyper industriel, faisant ainsi la joie des pêcheurs. Mais l’espace autour de la centrale est considéré comme un terrain militaire et l’accès laissé aux pêcheurs n’est qu’une tolérance tacite entre eux et les autorités locales. Pourtant depuis 40 ans, ici, à la limite des barbelés, sur ces terrains vagues inhospitaliers qu’ils ont fait leurs, ils se sentent chez eux.
Au cœur de la première vague de la pandémie qui frappe la Belgique en mars 2020, les équipes de l’unité COVID du CHU de Liège luttent quotidiennement pour la survie des patients, chaque jour plus nombreux.
de l’événement traumatique de la décapitation de Lampião et de sa bande, le
film reconstruit pièce par pièce le portrait ambigu du bandit légendaire.
Nous
découvrons d’abord le milieux superstitieux et mystique du sertão, où le surnaturel affleure en tout. C’est dans ce cadre que
nous découvrons à travers différents témoignages l’épopée légendaire de
Lampião. Mais les histoires se contredisent. Pour certains, c’est un héros.
Pour d’autres, c’est un monstre sans cœur. Pour d’autres encore, il est tout à
la fois. Chacun est persuadé de ce qu’il dit et plus on croit connaître le
véritable Lampião, plus il se révèle insaisissable. Avec l’accumulation des
témoignages, une seule chose devient sûre, c’est que Lampião concentre les
passions et entretient
l’imaginaire des habitants du sertão,
au point que certains ont versé totalement dans l’imaginaire, ne se souciant
plus de la réalité. Lampião n’apparaît alors ni bon, ni mauvais, mais comme un
élément fondateur d’une culture, d’une fierté retrouvée et d’un rêve de liberté
absolue. Un grand nombre des personnages rencontrés au cours du film se
retrouvent finalement autour de la célébration d’une messe en mémoire de
Lampião, sur les lieux même de sa décapitation. D’autres refusent d’y
participer, décidés à ne pas laisser oublier le criminel qu’il était. D‘autres
enfin ne croient pas à sa mort, en tout cas pas à celle que l’histoire
officielle a retenue. Le film se termine en fin ouverte sur un extrait du poème
de José Pacheco: