Nouveautés
Magritte du meilleur court métrage de fiction 2016
Règle n°1 : ne nourrissez jamais les ours.
Règle n°2 : ne vous approchez pas à moins de 100 mètres.
Règle n°3 : évitez de surprendre un ours.
Règle n°4 : gardez toujours votre chien en laisse.
Maintenant que vous connaissez les règles, nous vous souhaitons un agréable séjour dans le parc naturel de l'ours noir.
Magritte du Meilleur court métrage de fiction 2017
Tom, un comédien flamand, remplace au pied levé un ami doubleur. En général, Tom fait des voix de personnages de dessins animés mais aujourd’hui il se retrouve en studio pour un film pornographique en français. Catherine, une comédienne expérimentée, sera sa partenaire. Tom jouera le plombier.
Été 2017. Une équipe artistique s'inspire de ces échanges pour créer un opéra en s'imprégnant de la réalité d'un hôpital psychiatrique.
“Elles” ont de 20 à 65 ans. Elles sont “femmes de ménage” comme on le dit encore trop souvent. Tous les matins elles s’en vont travailler chez les autres. Certaines d’entre elles n’ont pas fait d’études : elles ont connu le travail en usine, ou au noir. D'autres encore ont été vendeuses, éducatrices, enseignantes ou aides-soignantes… Et puis il y a eu les basculements de la vie ; un homme qu’on quitte ou qui s’en va, les gosses qui attendent, des horaires qui rendent impossible la vie de famille dans un travail qu’on aimait, et on plonge dans le travail ménager : ce travail dont personne ne veut et qui depuis la nuit des temps est réservé aux femmes. Un travail qui à en croire une opinion encore très largement répandue, n’exigerait aucune qualification. Aujourd’hui elles sont plus de 165 000 employées dans le secteur des “Titres-Services”. Ce chant choral inédit dessine le contour de la condition de ces femmes courageuses et lumineuses qui font le pari d’écrire une nouvelle page de leur travail…
Sergio Ghizzardi participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
A l’heure où le prix du pétrole est au plus bas et l’espoir d’une solution pour décarboner le transport s’est peut-être évanoui, « L’or vert » raconte l’histoire d’un projet politique, d’une chimère industrielle, énergétique et d’un désastre environnemental : les biocarburants.
Sur la ligne de départ de ce défi énergétique, on trouve tous les aventuriers des temps modernes. Hommes et activistes politiques, scientifiques, industriels, pétroliers. Leur devise : « Remplacer l’or noir par l’or vert ! » Ils sont prêts à miser gros pour trouver l’Énergie nouvelle et devenir les Rockefeller du XXIe siècle.
Résultats : Des milliers d’hectares de forêts se sont évanouis en fumée et des milliards d’investissement aux quatre coins de la planète ont été engloutis, sans répondre aux 2 défis majeurs que nous connaissons : la lutte contre le changement climatique et la souveraineté énergétique.
« L’or vert » est un documentaire d’investigation qui nous plonge sans tabou, avec intensité et suspens dans le monde de l’énergie renouvelable, en explorant son histoire, et en révélant les conséquences scientifiques, politiques, économiques et environnementales de la mise en place de cette nouvelle industrie énergétique.
« L’or vert » nous plonge au cœur d’une course effrénée !
Maxime est un jeune adolescent qui approche de ses 18 ans, pas très à l'aise dans sa peau. Il extériorise sa solitude et ses angoisses grâce au dessin et au street-art. Camille, une jeune fille de sa classe essaie de le faire sortir du malaise constant qui l’occupe.
Libération de Bruxelles. Septembre 44. Derrière l'euphorie du moment se joue un drame. En coulisses, des centaines de civils sont arrêtés pour être livrés à la Justice. Parmi eux, le chef du grand orchestre de jazz de l'INR : Stan Brenders. Son crime: avoir joué pour les Allemands. A l'image de ce qui se fait en France, d'autres arrestations à caractère culturel suivront. Plusieurs musiciens emblématiques seront inquiétés. Qui sont-ils ? Que représentent-ils ? A partir d'un lieu-clé de la mythologie Brenders en plein cœur de Bruxelles - L'Archiduc - nous retraçons l'histoire de ces musiciens - Stan Brenders, Jean Omer et Fud Candrix - un Bruxellois, un Wallon et un Flamand, qui firent vibrer à un moment donné de notre Histoire une fibre formidablement jazz de notre culture populaire.
Marta Bergman participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Portrait de Marta Bergman mené par Hadja Lahbib dans le cadre de l'émission Regardoc.
Avant de passer à la fiction avec le très remarqué « Seule à mon mariage », Marta Bergman a fourbi ses armes dans des documentaires tous tournés en Roumanie, son pays d’origine. Elle y a mis ensemble les deux faces de son travail : son intérêt pour le peuple rom et pour le vie des femmes, leurs fantasmes et leur rêves, comme dans « La ballade du serpent » ou « Un jour, mon prince viendra », des films sensuels et subtils qui creusent toujours les mêmes sillons de plus en plus profond
Portrait de Jawad Rhalib mené par Hadja Lahbib dans le cadre de l'émission Regardoc.
De documentaires en fictions, Jawad Rhalib se montre en cinéaste engagé, révolté, écorché qui fait de la mondialisation et du capitalisme ravageur sa matière minutieuse et dénonciatrice. Ses films sont des cris et le Maroc est son territoire, mais il peut s’en échapper, comme dans « Au temps où les arabes dansaient » pour évoquer un paradis perdu, celui de sa mère et de tous ces artistes musulmans confrontés aux dictats des fascistes islamiques.
Un souffle traverse les couloirs des hôpitaux. Tout en douceur, les artistes du "Pont des Arts" offrent des moments d’art au pied des lits. Une touche de couleur, un vent de musique, une bulle de rêve et de poésie, qui permettent de s’échapper pour un temps d’une réalité difficile. L’artiste en hôpital apporte un souffle d’air qui aide les uns à guérir, les autres à travailler. À l’hôpital, comme partout ailleurs, l’art humanise. Mais à l’hôpital, comme partout ailleurs, sa survie est menacée. Dans un monde où tout est calculé, monnayé, pesé, comment justifier son utilité ? Dans ces conditions difficiles, qu’est ce qui fait qu’un artiste continue de s’investir dans ce partage au lieu de se replier sur lui-même et sa création ?