Nouveautés
Trois petites maisons
Jean-Frederic DE HASQUE
- BE - 2007 - 00h48min
Il était question pour moi de raconter la destinée d’une ville à travers trois personnes qui représentaient une hypothétique classe moyenne africaine. Lorsque le tournage a démarré, les trois personnages que j’avais choisi étaient en train de construire. J’ai filmé cela en voyant les scènes de construction comme des métaphores de leur construction personnelle (chacun y construit avec les moyens qu’il a) et comme une métaphore globale sur l’avancement d’une ville et de ses habitants.
Anonyme
Eric SMEESTERS
- BE - 2009 - 01h10min
Une place publique, un lieu commun, du temps, des passants. Le réalisateur s’y arrête, pendant un an, pour regarder l’infime dans le brouhaha. Il s’intéresse au vent, aux sons de la nuit, à ceux qui, comme lui, s’arrêtent. Rencontres sans parole et souvent en un seul plan. En voix-off, des histoires de rencontres éphémères racontées par des anonymes. Toute une lenteur, une immobilité qui, à force, devient acte, et condense un regard singulièrement politique sur l’espace public aujourd’hui.
Le cercle des noyés
Pierre-Yves VANDEWEERD
- BE - 2007 - 01h11min
Quand le plus vieux d’entre nous a compris que notre destination serait le fort de Oualata, il s’est mis à pleurer. Il ne pouvait pas imaginer que des hommes puissent envoyer d’autres hommes aussi loin." (extrait du film) Le Cercle des noyés est le nom donné aux détenus politiques noirs en Mauritanie, enfermés à partir de 1987 dans l’ancien fort colonial de Oualata. Ce film donne à découvrir le délicat travail de mémoire livré par l’un de ces anciens détenus qui se souvient de son histoire et de celle de ses compagnons. En écho, les lieux de leur enfermement se succèdent dans leur nudité, dépouillés des traces de ce passé.
Mon pays au matin calme
Kamal DEHANE
- BE - 1993 - 00h52min
"Mon pays au matin calme". La découverte d’un des derniers pays communistes dans le monde. La Corée du Nord, au travers du regard d’une jeune femme anversoise d’origine coréenne. Devenue belge par adoption, elle a voulu retourner dans son pays natal dont elle ne connaît même pas la langue. Vision stéréotypée de la vie quotidienne en Corée ? Le réalisateur a voulu y rencontrer des hommes et des femmes. Là où évolue la nature et là où l’homme vit, il y a toujours des sons pour briser le silence, même au "pays du matin calme". Grâce à Mi Kyong, la traductrice dont le rôle est détourné pour devenir le personnage central du film, nous nous introduisons dans la vie quotidienne de ce pays du bout du monde, vivant depuis plus de 50 ans une expérience communiste unique.
La caravane sans fin
Ariane MERTENS
- BE - 2004 - 00h55min
"La caravane sans fin" est le journal de bord du voyage d’Ouassima et d’Hassan. Chaque été, un million deux-cent mille immigrés marocains qui vivent et travaillent en Europe, prennent la route en voiture pour le Maroc. Parmi eux, Ouassima Abazik et Hassan Douzerda, marocains de la deuxième génération, qui sont nés et qui ont grandi en Belgique. 70% de ces voyageurs ont moins de 35 ans et beaucoup d’entre eux se posent la question de leur identité. Grâce à un dispositif de petites caméras installé dans les voitures des deux familles, nous suivons le voyage de ces deux jeunes et leur regard sur leur appartenance belge et marocaine.
Pardevant notaire
Sophie BRUNEAU
, Marc-Antoine ROUDIL
- BE - 1999 - 01h12min
Ce film est l’histoire croisée de quatre situations notariales dans une étude de Haute-Auvergne. A travers le récit de deux ventes négociées, un inventaire et un dossier de succession, l’étude du notaire devient le règne des histoires de propriété et d’argent, des conversations intimes et des échanges secrets, bref de la comédie humaine. L’importance de la parole et la mise en lumière des détails tels que gestes, attitudes et regards dévoilent certaines manières de penser le rapport au monde, en particulier à la mort et à l’argent. L’approche précise et minutieuse de ce huis clos notarial fait pénétrer le spectateur dans une série de tableaux composés de plusieurs actes dans lesquels les personnages et leurs comportements paraissent appartenir à un autre monde, si proche et si lointain du nôtre, si différent et pourtant si semblable à nous.
Toit, mon toi
Stéphane DUMONT
, Laurence BIRON
- BE - 2010 - 00h24min
"Parce que vivre, c’est aussi où vivre… Un logement, un repère, un abri, une seconde peau…" Le film aborde, au travers de témoignages d’habitants, l’influence du logement sur la santé au sens large du terme (qualité de vie, relations sociales, santé psychologique…) Il y a mille et une façons d’habiter, de s’approprier son logement, d’investir l’espace ou de le désinvestir. Face à la crise du logement, "Toit, mon toi" donne un espace de parole à des habitants qui ont pris leur logement en main et sont acteurs de leurs propres solutions : logement social, logement intergénérationnel ou groupé, habitat permanent, …
Toit, mon toi (version UK - What is home to you)
Stéphane DUMONT
, Laurence BIRON
- BE - 2010 - 00h24min
Because living is also having a place to live, an accommodation, a reference, a shelter, a second skin.. » The documentary film « Toit mon toi » approaches trough various stories, the influence of accommodation on health (quality of life, social relations, psychological health..). There are many ways to inhabit a place, to adapt to an accommodation, to invest a place or lose siege of it. Facing the accommodation crisis, « Toit mon toi » gives a voice to the population who has taken their accommodation in hands and found different solutions to their problems ; public housing project, intergenerational housing, permanent housing, ...
Nous n’étions pas amis
Marie-Anne THUNISSEN
- BE - 2004 - 01h19min
Sur la photo en noir et blanc, des enfants sourient. Ils sont dans la cour d’une école, dans le Congo des années 60. Photo d’école classique, enfants noirs et blancs mélangés, rangés sur quatre lignes en fonction de leur taille. L’instituteur derrière eux, les dépasse d’une bonne tête. La photo a été prise par ma mère, alors institutrice. Rien ne parle des liens ni de la séparation des mondes. Nous sommes ensemble sur la photo. Pourtant, ma mémoire me soutient que nous étions séparés. Je crois me rappeler, mais j’entends d’autres échos qui me viennent de l’extérieur du cadre et qui me rapportent d’autres types de souvenirs. Il me faut retrouver les enfants d’alors et leurs demander de m’ouvrir leur mémoire pour m’aider à reconstituer la mienne. Ni document historique, ni recherche sociologique, ce documentaire se veut une méditation collective et polyphonique sur ce qui était et ce que nous sommes devenus.
Arbres
Sophie BRUNEAU
, Marc-Antoine ROUDIL
- BE - 2001 - 00h47min
Arbres est une histoire de l’Arbre et des arbres. Il commence par les Origines puis voyage à travers le monde des arbres et les arbres du monde. Le film raconte les grandes différences et les petites similitudes entre l’Arbre et l’Homme avec l’idée prégnante que l’arbre est au règne végétal ce que l’homme est au règne animal. Arbres est un parcours dans une autre échelle de l’espace et du temps où l’on rencontre des arbres qui communiquent, des arbres qui marchent, des arbres timides ou des arbres fous… Arbres, renverse quelques idées reçues en partant du constat que l’on voit toujours l’animal qui court sur la branche mais jamais l’arbre sur lequel il se déplace.