Nouveautés
Les enfants sans ombre
Bernard BALTEAU
- BE - 2009 - 01h05min
Le documentaire "Les enfants sans ombre" retrace le parcours du professeur Shaul Harel, alias Charlie Hilsberg, enfant caché à l’âge de quatre ans en 1942 et aujourd’hui éminent neuro-pédiatre à Tel-Aviv. Le film relate l’histoire d’une survie et les étapes d’une reconstruction. Il met en scène la transmission d’une mémoire familiale qui s’inscrit dans un destin collectif. En cela, cette histoire fait écho à celle de milliers d’autres.
Rwanda, les collines parlent
Bernard BELLEFROID
- BE - 2005 - 00h49min
Bernard Bellefroid participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Onze ans après le génocide, le film accompagne survivants et bourreaux avant et après les premiers procès populaires Gacaca où ils se retrouvent face à face. Il y a Obede, accusé d’avoir tué des enfants et dont la demande de pardon n’est qu’une stratégie cynique pour être libéré.
Les enfants du Borinage, lettre à Henri Storck
Patric JEAN
- BE - 1999 - 00h53min
Après la vision de "Misère au Borinage" de Storck et Ivens, je décide de retourner au Borinage, lieu de mon enfance, pour écrire une lettre-film à Henri Storck à propos de la misère sociale qui s’est perpétuée jusqu’à mon époque. Faux candide, je découvre dans les quartiers les plus pauvres, les conséquences les plus ignobles de l’horreur économique. Jour après jour, la lettre fait découvrir une réalité de plus en plus brutale, parfois insoutenable. Elle tente de lever le voile sur un système social et économique qui justifie la misère totale ou, pire, la dissimule. La juxtaposition des images de 1933 et d’aujourd’hui me surprend. Pauvres de générations en générations, les personnages sont des "désaffiliés" pauvres parce qu’inutiles à l’intérieur d’une société qui n’a plus besoin de leur main d’œuvre non qualifiée, ils sont tout simplement oubliés. Leur misère est avant tout intellectuelle, leurs enfants se retrouvent souvent dans des écoles pour handicapés mentaux légers parce qu’ils ne sont pas stimulés par leur milieu. D’autres ne vont pas à l’école du tout. Privés d’éducation et d’instruction, les générations se suivent et perdent jusqu’à leur capacité de revendiquer. A force d’être méprisés, il se méprisent eux-mêmes. Ils souffrent en silence dans une violence de tous les jours.
La raison du plus fort (sous-titré anglais)
Patric JEAN
- BE - 2002 - 01h25min
Might is right, in our european societies, as the director observes the violence which keeps in a social apartheid a whole part of the population. With factories moving away, downsizing and prison work economy, social help ceases its rights to repression. The poor becomes a potential criminal.
Le geste ordinaire
Maxime COTON
- BE - 2011 - 01h03min
Portrait d’un homme discret, d’un ouvrier. Portrait de Marc Coton, père du réalisateur. Échos d'un mutisme chaleureux qui aura jusque-là laissé sa famille loin du vacarme de l'usine sidérurgique où il travaille depuis 30 ans. Histoire d'une transmission inachevée, d'une promesse silencieuse: « tu seras un autre homme, mon fils ». Le film aboutit à une réconciliation glanée au gré des jours et au plus près des gestes quotidiens.
Los Nietos (sous-titré anglais)
Marie-Paule JEUNEHOMME
- BE - 2008 - 00h59min
San Pedro Mallo, Spain. The remnants of a man missing since 1936 will soon be unearthed, freeing a collective memory silenced for 40 years of Franco’s dictatorship. Today, Grandchilds of so-called ‘Reds’ murdered by the fascist, work hard to revealing the past and prevail future from repetition. 30000 missing persons are still to be found.
Los Nietos
Marie-Paule JEUNEHOMME
- BE - 2008 - 00h59min
San Pedro Mallo, un petit village du Bierzo. Une fosse clandestine. Ici repose depuis 1936 un disparu. Son exhumation libère la parole et révèle petit à petit une histoire individuelle et collective, une histoire volée par près de 40 ans de dictature franquiste. Aujourd'hui, ce sont "Los Nietos", les petits-enfants, qui brisent le silence et s'attellent à cet indispensable travail de Mémoire. Plus de trente mille disparus reposent toujours dans des fosses communes en Espagne.
Mon enfant, ma soeur, songe à la douleur (sous-titré anglais)
Violaine DE VILLERS
- BE - 2005 - 00h53min
Khadia Diallo est une Sénégalaise émigrée en Belgique. Elle a subi dans son pays la plus grave des mutilations sexuelles, l’infibulation. C’est ici qu’elle a pris conscience que ces mutilations n’avaient rien à voir avec l’Islam, qu’elles étaient une atteinte à l’intégrité physique de la femme, à sa dignité, à son droit au bonheur et au plaisir. Elle a fondé à Bruxelles le GAMS -Groupement pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles Féminines. Le film donne la parole à Khadia et à d’autres femmes et filles mutilées : sa fille excisée au pays en son absence, une jeune femme de Côte d’Ivoire filmée là-bas qui explique le rôle de ces pratiques dans la soumission des femmes, une petite fille traumatisée qui ne peut chasser l’image de la « dame » qui l’a meurtrie.
Arthur Masson, l'homme qui écrivait des livres
Gérald FRYDMAN
- BE - 2000 - 00h51min
Arthur Masson est l’écrivain le plus populaire de Wallonie. Il est l’auteur de plus d’une trentaine de romans, contes, nouvelles, pièces de théâtre et poésies, éditées seulement en Belgique. Hors de Wallonie, il est inconnu. Considéré comme un écrivain “régionaliste”, “populiste”, voire de “seconde zone”, il ne figure ni au Larousse, ni dans l’Encyclopédie bien que certains critiques belges l’aient comparé aux plus grands : Pagnol, Daudet, Maupassant, Giono, tous écrivains du terroir. Arthur Masson est l’auteur le plus lu en Wallonie, sinon le seul : dans les familles les plus modestes, si on n’a lu qu’un livre, c’est un livre d’Arthur Masson. Aujourd’hui, on le réédite et on le (re)découvre. Ce film nous raconte Arthur Masson, sa vie, son œuvre, sa langue, son style, sa région. Avec des témoignages de ses petits enfants, de ses anciens élèves , de linguistes tels que André Goosse et des extraits de “La Toinade” lus par Julos Beaucarne.
Nous/Autres
Giovanni CIONI
- BE - 2002 - 01h08min
Ils ont connu la persécution, la disparition de leurs proches, la misère, l'exil. Ils ont survécu et ont construit une nouvelle vie. Une vie où être heureux, avec des hauts et des bas, certes, une vie où on peut s'amuser et surtout ne rien regretter. Helga, 82 ans, et Jan, 66 ans, habitent un quartier du centre de Bruxelles, là où vivent d'autres exilés, immigrés et réfugiés, d'aujourd'hui. "Nous/autres" est un voyage à travers l'histoire de leur vie et à travers leur présent. Dans ce présent, l'autre, immigré, réfugié, est là. Il habite la même ville, le même quartier, la même rue. L'autre est comme un témoin muet, celui dont on parle sans le connaître.