Nouveautés
Kint, de l'autre côté
Olga BAILLIF
- BE - 2004 - 01h17min
En 1956, quelques semaines après l’écrasement de l’insurrection populaire par les soviétiques, la mère d’Olga Baillif a quitté la Hongrie avec ses parents pour rejoindre la Suisse. Elle n’a pas appris sa langue à ses enfants et n’a pas beaucoup parlé de sa vie avant l’exil. Ce passé est devenu silencieux. La réalisatrice entreprend un double voyage dans la parole familiale et dans la Hongrie d’aujourd’hui. Elle récolte les petites choses qui accrochent son regard et qui résonnent avec cette mémoire. Que se passe-t-il quand on quitte le lieu de ses origines ? Qu’est-ce qui survit à cette rupture, qu’est-ce qui se transforme ?
Vous êtes servis
Jorge LEON
- BE - 2010 - 00h59min
Jogjakarta, Indonésie, 2009. Dans un centre de recrutement, des femmes sont formées au métier de bonne. Elles y apprennent l'usage de micro-ondes, les règles de politesse, la langue de leur futur employeur. Elles sont des dizaines de milliers à partir vers l'Asie ou le Moyen-Orient dans l'espoir de rapporter un meilleur salaire au pays. Mais l'espoir vire parfois au cauchemar : surexploitées, maltraitées, elles sont réduites à l'état d'esclave.
KOR
Joanna GRUDZINSKA
- BE - 2009 - 00h55min
Le film raconte l'histoire du KOR (comité de défense des ouvriers) en Pologne à travers cinq personnages qui ont construit le mouvement ou y ont activement participé. A travers les récits des militants du KOR et leurs archives, c'est l'histoire d'une aventure politique dans l'Europe du XX-ème siècle qui nous est racontée. Cette histoire évoque des questions auxquelles nous sommes toujours confrontés: la démocratie, la solidarité, la lutte pour la justice sociale, la capacité de vivre ensemble.
Sous le chapiteau des Pauwels
Agnes BENSIMON
- BE - 2008 - 00h50min
La vie d’une famille juive où depuis six générations l’on est clown, musicien ou jongleur. Aujourd’hui, Marquis, le fils de Pépète transmet l’héritage des arts du cirque et de la tradition juive à son fils Samuel, jongleur, seize ans, appelé à devenir le nouveau directeur du chapiteau Pauwels.
La chambre de Damien
Jasna KRAJINOVIC
- BE - 2008 - 01h13min
Damien est entré dans la prison pour jeunes délinquants de Celje (en Slovénie) en 2002, à l'âge de quinze ans. Au printemps 2007, à quelque mois de la fin de sa peine, il entreprend "un voyage" depuis sa chambre de prisonnier jusqu'à la chambre qui l'attend dans la maison de ses grands-parents à Shoshtanj. Un cheminement qui passe par l'évocation du crime et les douloureux moments de la détention, mais qui contient aussi la renaissance de l'espoir et le projet d'un nouveau départ…
Deux soeurs
Jasna KRAJINOVIC
- BE - 2006 - 00h57min
Violeta et Vyollca Dukay habitent au sud du Kosovo, près de la frontière avec l’Albanie. Confrontées à un chômage très important dans leur pays depuis la fin de la guerre, les deux soeurs sont devenues démineuses.
Les enfants sans ombre
Bernard BALTEAU
- BE - 2009 - 01h05min
Le documentaire "Les enfants sans ombre" retrace le parcours du professeur Shaul Harel, alias Charlie Hilsberg, enfant caché à l’âge de quatre ans en 1942 et aujourd’hui éminent neuro-pédiatre à Tel-Aviv. Le film relate l’histoire d’une survie et les étapes d’une reconstruction. Il met en scène la transmission d’une mémoire familiale qui s’inscrit dans un destin collectif. En cela, cette histoire fait écho à celle de milliers d’autres.
Rwanda, les collines parlent
Bernard BELLEFROID
- BE - 2005 - 00h49min
Bernard Bellefroid participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Onze ans après le génocide, le film accompagne survivants et bourreaux avant et après les premiers procès populaires Gacaca où ils se retrouvent face à face. Il y a Obede, accusé d’avoir tué des enfants et dont la demande de pardon n’est qu’une stratégie cynique pour être libéré.
Les enfants du Borinage, lettre à Henri Storck
Patric JEAN
- BE - 1999 - 00h53min
Après la vision de "Misère au Borinage" de Storck et Ivens, je décide de retourner au Borinage, lieu de mon enfance, pour écrire une lettre-film à Henri Storck à propos de la misère sociale qui s’est perpétuée jusqu’à mon époque. Faux candide, je découvre dans les quartiers les plus pauvres, les conséquences les plus ignobles de l’horreur économique. Jour après jour, la lettre fait découvrir une réalité de plus en plus brutale, parfois insoutenable. Elle tente de lever le voile sur un système social et économique qui justifie la misère totale ou, pire, la dissimule. La juxtaposition des images de 1933 et d’aujourd’hui me surprend. Pauvres de générations en générations, les personnages sont des "désaffiliés" pauvres parce qu’inutiles à l’intérieur d’une société qui n’a plus besoin de leur main d’œuvre non qualifiée, ils sont tout simplement oubliés. Leur misère est avant tout intellectuelle, leurs enfants se retrouvent souvent dans des écoles pour handicapés mentaux légers parce qu’ils ne sont pas stimulés par leur milieu. D’autres ne vont pas à l’école du tout. Privés d’éducation et d’instruction, les générations se suivent et perdent jusqu’à leur capacité de revendiquer. A force d’être méprisés, il se méprisent eux-mêmes. Ils souffrent en silence dans une violence de tous les jours.
Le geste ordinaire
Maxime COTON
- BE - 2011 - 01h03min
Portrait d’un homme discret, d’un ouvrier. Portrait de Marc Coton, père du réalisateur. Échos d'un mutisme chaleureux qui aura jusque-là laissé sa famille loin du vacarme de l'usine sidérurgique où il travaille depuis 30 ans. Histoire d'une transmission inachevée, d'une promesse silencieuse: « tu seras un autre homme, mon fils ». Le film aboutit à une réconciliation glanée au gré des jours et au plus près des gestes quotidiens.