Filmographie : Damien KEYEUX
Kathy, une adolescente secrète et rebelle n’a qu’une idée en tête: fuir l’établissement psychiatrique dans lequel on l’a enfermée. Très vite elle s’en échappe pour retrouver son père, le seul à pouvoir la libérer de ‘cette prison’. Contre toute attente, ses compagnes de chambrée, Nabila et Carole, aussi barges que loufoques, s’invitent dans cette fugue improvisée. Mais rien ne se passera comme prévu.
Duelles était sélectionné dans le cadre du Prix des lycéens du Cinéma 2019-2020 et a remporté le Prix !
Magritte 2020 du Meilleur film, de la Meilleure réalisation, du Meilleur scénario original ou adaptation, de la Meilleure actrice, du Meilleur acteur dans un second rôle, de la Meilleure image, du Meilleur son, de la Meilleure musique originale et du Meilleur montage.
Dans les années 60, Alice et Céline sont les meilleures amies du monde tout comme leurs fils Maxime et Théo. Leur complicité est sans faille jusqu’au jour où un tragique accident bouleverse leurs vies. A l’amitié succède la culpabilité, à l’harmonie la paranoïa et à la complicité, le soupçon.
Illégal était sélectionné dans le cadre du Prix des lycéens du Cinéma 2012 et a remporté le Prix !
Magritte 2011 de la Meilleure actrice et de la Meilleure actrice dans un second rôle.
Tania et Ivan son fils de 14 ans sont russes et vivent clandestinement en Belgique depuis huit ans. Sans cesse sur le qui-vive, Tania redoute les contrôles de police jusqu’au jour où elle est arrêtée. La mère et le fils sont séparés. Tania est placée dans un centre de rétention. Elle fera tout pour retrouver son fils mais n'échappera pas pour autant aux menaces d'expulsion.
Il y a trente-cinq ans, la région couvinoise était le théâtre d’une opposition farouche contre un projet d’implantation de barrage, masse gigantesque aux portes de Couvin. La lutte fut très vive, la résolution des Couvinois, qu’on aurait pu croire endormis, surprit par son dynamisme et sa vigueur. Les Couvinois avaient alors fait preuve d’une détermination, d’une inventivité tout à fait exceptionnelle et l’on venait même de l’étranger observer cette révolte populaire. Elle fut d’autant plus remarquable que l’Etat, devant un rejet aussi massif et une expression populaire aussi large, finit rapidement par suspendre son projet aberrant, puis par y renoncer. Aujourd’hui l’Eau Noire coule toujours paisiblement dans son lit et les «Irréductibles» n’ont pas oublié.
de l’événement traumatique de la décapitation de Lampião et de sa bande, le
film reconstruit pièce par pièce le portrait ambigu du bandit légendaire.
Nous
découvrons d’abord le milieux superstitieux et mystique du sertão, où le surnaturel affleure en tout. C’est dans ce cadre que
nous découvrons à travers différents témoignages l’épopée légendaire de
Lampião. Mais les histoires se contredisent. Pour certains, c’est un héros.
Pour d’autres, c’est un monstre sans cœur. Pour d’autres encore, il est tout à
la fois. Chacun est persuadé de ce qu’il dit et plus on croit connaître le
véritable Lampião, plus il se révèle insaisissable. Avec l’accumulation des
témoignages, une seule chose devient sûre, c’est que Lampião concentre les
passions et entretient
l’imaginaire des habitants du sertão,
au point que certains ont versé totalement dans l’imaginaire, ne se souciant
plus de la réalité. Lampião n’apparaît alors ni bon, ni mauvais, mais comme un
élément fondateur d’une culture, d’une fierté retrouvée et d’un rêve de liberté
absolue. Un grand nombre des personnages rencontrés au cours du film se
retrouvent finalement autour de la célébration d’une messe en mémoire de
Lampião, sur les lieux même de sa décapitation. D’autres refusent d’y
participer, décidés à ne pas laisser oublier le criminel qu’il était. D‘autres
enfin ne croient pas à sa mort, en tout cas pas à celle que l’histoire
officielle a retenue. Le film se termine en fin ouverte sur un extrait du poème
de José Pacheco: