Dans la zone évacuée autour de la centrale nucléaire de Fukushima, 5 ans après la catastrophe, le village de Tomioka est toujours vide de ses quinze mille habitants. Quelques rares individus vivent encore sur cette terre brûlante de radiations. Alors que les travaux de «décontamination», orchestrés par le gouvernement nippon, semblent bien dérisoires et vains face à l’étendue du séisme tant humain qu’écologique, l’existence apparemment déraisonnable mais paisible de ces irréductibles nous rappelle qu’un bout de terre est, en dernier recours, notre lien le plus sûr au monde.

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La terre abandonnée

de Gilles LAURENT - BE - 2016 - 01h13min

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La terre abandonnée

de Gilles LAURENT - BE - 2016 - 01h13min

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Dans la zone évacuée autour de la centrale nucléaire de Fukushima, 5 ans après la catastrophe, le village de Tomioka est toujours vide de ses quinze mille habitants. Quelques rares individus vivent encore sur cette terre brûlante de radiations. Alors que les travaux de «décontamination», orchestrés par le gouvernement nippon, semblent bien dérisoires et vains face à l’étendue du séisme tant humain qu’écologique, l’existence apparemment déraisonnable mais paisible de ces irréductibles nous rappelle qu’un bout de terre est, en dernier recours, notre lien le plus sûr au monde.

Equipe du film :
Réalisation
Gilles LAURENT
Directeur de la photo
Laurent FENART
Montage son
Alexander DAVIDSON
Mixage
Rémi GERARD
Producteur
Cyril BIBAS
Distributeur
Claudine VAN O
Contacts Producteur :
Adresse
111, rue de la Poste B-1030 Bruxelles
Site internet
www.cvb-videp.be
Téléphone
+32 2 - 221 10 50
Fax
+32 2 - 221 10 51
Description
Michel STEYAERT
Serge Meurant, Cinergie.be
Quelle est cette beauté qui nous émeut et nous hante après la vision du film de Gilles Laurent, La terre abandonnée ? Les circonstances de la mort du réalisateur n’expliquent pas seulement l’écho qu’il suscite en nous, mais aussi le fait qu’il condense et symbolise un paradis perdu. L’image des arbres séculaires que l’on abat autour de la maison parce qu’ils sont porteurs d’une haute radioactivité est celle de la menace du danger invisible qui détruit cette terre. Cet ancien potager de Tokyo, blotti entre la mer et la montagne, regorgeant de rivières et de prairies, est devenu la zone brûlante et inhabitable de la catastrophe nucléaire de Fukushima. Ce territoire, clôturé, inaccessible aujourd’hui encore, revêt dans la campagne une beauté paisible, une luxuriance trompeuse et mortelle. Sa décontamination mène un combat dérisoire dont on ne prévoit pas la fin. Lire l'article
Stéphanie Lannoy, Madame fait son cinéma
Stupéfiant constat que nous donne à voir Gilles Laurent dans son documentaire. Il part à Tomioka, village en zone irradiée, à quelques kilomètres de Fukushima dont la population a été évacuée… Ou presque, puisque le cinéaste s’attache dans son premier long-métrage à quelques personnages émouvants qui ont décidé de rester sur leurs terres. Il ne s’agit pas d’un documentaire alarmiste, mais d’une réflexion ouverte sur la relation de l’homme à la nature, sur l’existence. Comment l’homme peut-il survivre hors de la société ? Dans une zone sans école, sans travail, ni médecin ? L’un des habitants y répondra en affirmant que « Le monde est un être vivant d’eau et de terre, tout le monde vit. Le meilleur endroit pour vivre, c’est chez soi ». Lire l'article

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