Filmographie : Marie-Hélène MORA
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Anne Levy-Morelle participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Un « casus belli » c’est, littéralement, un motif de guerre. Ce motif peut être essentiel ou futile, et le feu qu’il allume une guerre mondiale ou une querelle de voisinage. Certaines étapes se retrouvent quelle que soit la taille du conflit : incompréhension - interprétations de signes, actes ou paroles - dénigrement - insultes franches ou voilées - escalade. Le feu est plus facile à allumer qu’à éteindre ! Ce film s’intéresse au difficile travail de ramener les humains en discorde à une paix relative. Deux métiers et deux lieux sont explorés : le médiateur de quartier, qui écoute, s’abstient de tout conseil, tâche de faire émerger la solution des parties elles-mêmes et le juge de paix, qui tantôt tranche, tantôt s’efforce de dégager un accord – parfois au forceps. Devant eux, le théâtre de l’humanité, avec ses ruses, ses fanfaronnades, ses manœuvres de séduction, et sa sincérité.
Anne Levy-Morelle participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Un « casus belli » c’est, littéralement, un motif de guerre. Ce motif peut être essentiel ou futile, et le feu qu’il allume une guerre mondiale ou une querelle de voisinage. Certaines étapes se retrouvent quelle que soit la taille du conflit : incompréhension - interprétations de signes, actes ou paroles - dénigrement - insultes franches ou voilées - escalade. Le feu est plus facile à allumer qu’à éteindre ! Ce film s’intéresse au difficile travail de ramener les humains en discorde à une paix relative. Deux métiers et deux lieux sont explorés : le médiateur de quartier, qui écoute, s’abstient de tout conseil, tâche de faire émerger la solution des parties elles-mêmes et le juge de paix, qui tantôt tranche, tantôt s’efforce de dégager un accord – parfois au forceps. Devant eux, le théâtre de l’humanité, avec ses ruses, ses fanfaronnades, ses manœuvres de séduction, et sa sincérité.
À un moment de ma vie, j’ai rencontré un défenseur des droits de l’homme en Ukraine et j’ai voulu faire un documentaire sur lui. Je voulais voir et il voulait être vu. Je tenais la caméra. Il me donnait plus que ce que je voulais lui prendre. Nous n’étions plus en accord ; j’ai arrêté le film. Affaire classée alors ? Ca l’était, jusqu’à ce que j’apprenne sa mort, trois ans plus tard. À son enterrement, je ne suis pas la seule à me demander : qui est Andrii Fedosov ? Est-il vraiment dans le cercueil ? L’ai-je mis en danger en voulant le filmer à tout prix ?
Que se passe-t-il quand une réalisatrice de documentaire se laisse dangereusement emporter dans le tourbillon des mises en scène de son personnage ? Entre le filmeur et le filmé, qui manipule qui ?
Sabri est parti combattre en Syrie. Sa famille s’est retrouvée seule face à cette absence insoutenable et soudaine. Saliha, sa mère, a décidé de ne pas se taire. Son histoire croise celles d’autres parents qui s’unissent, et luttent contre l’endoctrinement des jeunes par les réseaux jihadistes.
L’association mouscronnoise "Fraternités ouvrières", aujourd’hui, ce sont des jardins-vergers sauvages, un grainier comptant six mille variétés de semences, des cours et des ateliers gratuits. Son passeur, porte-parole et cheville ouvrière, c’est Gilbert. Tous les jardiniers curieux de Lille, Bruxelles ou Gand, tous ceux et celles qui veulent lier social et jardinage passent là pour se frotter à sa parole et à son jardin, roboratifs et luxuriants. Et lui, l’ancien délégué syndical, il leur dit : "Je préfère bouffer de la merde à plusieurs plutôt que de manger du bon tout seul".
Dans la zone évacuée autour de la centrale nucléaire de Fukushima, 5 ans après la catastrophe, le village de Tomioka est toujours vide de ses quinze mille habitants. Quelques rares individus vivent encore sur cette terre brûlante de radiations. Alors que les travaux de «décontamination», orchestrés par le gouvernement nippon, semblent bien dérisoires et vains face à l’étendue du séisme tant humain qu’écologique, l’existence apparemment déraisonnable mais paisible de ces irréductibles nous rappelle qu’un bout de terre est, en dernier recours, notre lien le plus sûr au monde.
Aujourd’hui skipper pour des touristes bulgares, Nikolay se souvient du rêve qu’il a accompli en 1985 : faire le tour du monde en solitaire. En franchissant le rideau de fer, il a montré la voie de la liberté à toute une génération de jeunes bulgares.
Olivier Magis participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Braila, Delta du Danube, Roumanie. Au cœur de l’été, des femmes issues des quatre coins du pays se réunissent au grand hôtel de la ville, le temps d’un week-end. L’enjeu de ce rassemblement est d'importance : il s'agit de la compétition annuelle de Miss. Un concours de beauté parmi tant d’autres... sauf que seule est jugée la beauté intérieure ; les concurrentes, le jury et les organisateurs étant tous handicapés de la vue.
Nora, 18 ans, est partie combattre en Syrie. Depuis ce jour de 2013 où la guerre syrienne s’est invitée chez elle à Bruxelles, sa mère vit dans l’angoisse et dans l’attente, déchirée entre l’espoir de revoir sa fille et la peur de la perdre définitivement.
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