Mots clés : Résistance à l'oppression
L’intégriste n’aime pas la vie. Pour lui, il s’agit d’un éloignement de Dieu et du paradis céleste, avec ses fleuves de lait au goût inaltérable, ses rivières de vin, ses délices et ses vierges. La vie est le produit d’une anarchie et cette anarchie est l’œuvre de l’ARTISTE. L’islamiste en veut à l’artiste qui donne vie à la matière et éloigne les bonnes âmes du paradis par des idées malsaines, un dessin diabolique, un chant envoûtant, une danse maléfique…L’artiste est donc le diable et pour pouvoir le tuer, l’intégriste le déclare ennemi d’Allah.
En mêlant archives rares, témoignages d’artistes et mise en lumière de la haine intégriste envers les artistes, « Au temps où les arabes dansaient » retrace le parcours épineux des artistes arabo-musulmans dans ce siècle du fascisme islamique.
La résistance belge sauva plus de 4000 enfants juifs pendant l’occupation nazie. Le film est construit autour de témoignages de certains de ces résistants et de ceux qui furent ces enfants. Comment plusieurs milliers d’enfants juifs ont-ils pu échapper à la déportation et à l’extermination pendant l’occupation nazie de la Belgique ? Chaque vie sauvée a son histoire. Le film retrace la solidarité qui s’est développée dans la population belge à travers les témoignages de ceux qui ont caché, placé ou aidé les enfants pourchassés, parfois au risque de leur propre vie. Témoignages aussi de ceux qui étaient ces enfants et qui aujourd’hui, racontent...
Pendant dix ans, j'ai filmé Mamour Hasan, un seigneur de guerre du nord de l'Afghanistan, sa famille et son village. En 2001, ce chef de guerre local a mis son armée personnelle au service du célèbre commandant Massoud. Ensemble, leurs troupes ont combattu les Talibans. Aujourd'hui, dix ans plus tard, le village est sur le point de basculer dans le camp taliban. Une grande partie des anciens combattants, de la famille de Mamour Hasan et même son fils aîné rejettent la présence occidentale et soutiennent les Talibans. Comment, dans ce bastion de la résistance anti-talibane, en est-on arrivé là ?
Découvrir l'adaptation en BD aux éditions Dupuis.
Le 9 septembre 1944, dix habitants de Marcourt sont brûlés vifs par les Nazis, qui agissent par représailles à la suite d'une attaque de la résistance locale. Depuis quarante-sept ans, les familles des victimes en veulent aux anciens résistants. Le film raconte l'histoire de l'Histoire, l'histoire au passé et au présent, comment le village vit aujourd'hui et dans le souvenir, ravagé par un mur qui sépare le clan des "résistantialistes" et celui des anti-résistants. C'est dans l'espace confiné du village que se règlent les comptes, l'Allemagne, la barbarie nazie, c'est déjà trop loin. Cloués par la douleur, ils sont tous là, comme si c'était hier, sur les bancs de bois, dans la lumière du soleil couchant, coincés entre les murs épais de la chapelle commémorative et le cimetière, à se cogner les ailes aux fantômes du passé. Derniers témoins d'un village des Ardennes belges qui se meurt, toujours ils se souviendront, jamais ils ne pardonneront.
Une plongée dans l’état mental du guerrier de la liberté : Ils sont belges. Ils ont plus de 90 ans. La Résistance rend résistant. Leurs souvenirs sont ardents. Stan était élève à l’athénée royal de Koekelberg, Ulysse étudiant en médecine à l’ULB. Les deux anciens maquisards se replongent avec délectation dans les “dirty tricks” qu’ils infligèrent impunément à l’occupant. L’Histoire à hauteur d’homme. De l’humain, oui, mais dans ce qu’il a de meilleur, dans ses plus hautes inclinations, où le courage se mêle à la ruse, où l’inventivité côtoie l’intelligence et l’audace, où la coopération est au service de la non-résignation.
André Dartevelle, journaliste et réalisateur belge, a construit pendant plus de 40 ans une œuvre "en résistance", donnant inlassablement la parole aux opprimés. Témoin des conflits du monde, attaché aux questions de société en Belgique et plus généralement au travail de mémoire, il aura mis en lumière les grands combats sociaux et politiques de son temps. A travers son témoignage et celui de ses collaborateurs, il revient avec force sur les moments clés de notre histoire contemporaine.