Mots clés : Crise économique
A peine déconfiné, notre collectif est allé à la rencontre de trois asbl venant en aide aux plus démunis pour constater les effets de la crise soudaine du corona sur leur quotidien. Ébahis et admiratifs de l’énergie qu’elles ont déployé, nous nous sommes demandés : mais au fait, se sont-elles senties soutenues ?
C’est l’histoire d’une banque franco-belge, Dexia, dont la mission première est de financer l’intérêt général en prêtant aux collectivités locales. Ses dirigeants, ambitieux, sont vite happés dans le grand tourbillon de la finance mondiale et ils prennent de plus en plus de risques. Ils inondent même la France d’emprunts toxiques qui vont plomber, pendant des années, les communes ou les hôpitaux. En 2008, la crise des subprimes fait vaciller Dexia.
Pour l’instant, le scandale Dexia a coûté 20 milliards d’euros à la France et à la Belgique.
Personne ne sait ce qu’il y a dans le ventre de la banque et peut-être les contribuables devront-ils remettre la main au portefeuille. Alors, que s’est-il passé ? Les Etats belges et français n’ont pas cherché à déterminer les responsabilités de ce crash. On dirait que l’affaire Dexia, c’est la faute à personne. Ou bien, c’est de notre faute à tous.
Belgique 1980. Sur les rives de la Meuse, dans les décors gigantesques d’une ville sidérurgique, les usines ferment les unes après les autres et licencient en masse. Parmi les licenciés : Fabrice, trente-cinq ans, fier d’un métier auquel le feu et l’acier donnaient une aura mythologique, se sent devenir un homme en trop… Sa femme, Céline, tente de lui redonner goût à la vie. Malgré quelques instants de bonheur retrouvé, Fabrice reste enfermé dans son désarroi et un jour disparaît… Comme si l’amour était le plus fort, Céline part à sa recherche et le retrouve. Une dernière fois, elle tente de le sauver contre lui-même. L’amour peut-il ressusciter un homme en perdition? C’est le pari de Céline.
En Ardennes, l'agriculture va encore plus mal qu'ailleurs. Les fermes où l'homme, la femme et la famille travaillent ensemble sont de moins en moins nombreuses. Mais la terre est comme la femme quand elle est amoureuse, elle veut être ensemencée. Comment vivre alors cette passion quand la femme ou la terre s'en vont ? Et comment garder la maîtrise du jeu quand la finance s'en fout ?
Le credo du paysan n'est plus ce qu'il était ? Dieu ne serait-il plus qu'un beau mirage? J'ai voulu vivre tout ça avec quatre familles de fermiers ardennais pendant un an.
Alexandra Kandy Longuet et Samuel Tilman participent à Cinéastes en Classe. Invitez-les dans votre classe !
Ultime refuge pour les oubliés de l’American dream, le motel aux États-Unis abrite toute une population de laissés-pour-compte, d’humains à la dérive qui, de crise en crise – économiques et personnelles -, se sont vus dépossédés de tout.
Il y a ceux qui ont tout perdu. Il y a ceux qui ont tout quitté. Ceux qui ont tout oublié. Ceux qui rêvent encore. Aspirés par la survie quotidienne, chacun tente de se refaire dans ce nid précaire, à la marge du monde.