Filmographie : Thierry DETAILLE
Christophe Hermans participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Manuela, Stéphanie, Anita, Nicole et Madeleine. 5 femmes qui, pour des raisons différentes, ont perdu leurs cheveux et fait appel aux services de Christel, esthéticienne sociale. Ce film est celui de leur quotidien, de leur combat pour se (re)construire une image et une féminité.
Le passage d’un système de communication vocale (radio) à un système informatique (gps) bouleverse les habitudes d’une centrale de taxis bruxelloise, petite entreprise familiale. La réalisatrice se sert de cet événement pour suivre, de jour comme de nuit, la vie des travailleurs du taxi: patrons, téléphonistes, chauffeurs et centralistes... Ainsi, au-delà d’un documentaire autour des retombées sociales et économiques qu’engendre le changement de système, ce film est d’abord et avant tout le portrait intime de quelques hommes.
Philippe De Pierpont participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Burundi, 1991. Philippe de Pierpont rencontre six enfants des rues à Bujumbura: il y a Zorito, le leader du groupe, Innocent, Philibert, Assouman, Etu et Jean-Marie. Pendant un mois, le cinéaste et les enfants apprennent à se connaître, puis décident, sur une idée de Zorito, qu'ils se reverront aux moments charnières de leur vie. Le réalisateur revient en 1994, mais le début de la guerre civile l'empêche de revoir les enfants. Lorsqu'il retourne au Burundi en 2003, il ne sait pas ce qui l'attend. Surtout, une question l'angoisse: les enfants - devenus de jeunes adultes - ont-ils survécu à la guerre?
Le 9 septembre 1944, dix habitants de Marcourt sont brûlés vifs par les Nazis, qui agissent par représailles à la suite d'une attaque de la résistance locale. Depuis quarante-sept ans, les familles des victimes en veulent aux anciens résistants. Le film raconte l'histoire de l'Histoire, l'histoire au passé et au présent, comment le village vit aujourd'hui et dans le souvenir, ravagé par un mur qui sépare le clan des "résistantialistes" et celui des anti-résistants. C'est dans l'espace confiné du village que se règlent les comptes, l'Allemagne, la barbarie nazie, c'est déjà trop loin. Cloués par la douleur, ils sont tous là, comme si c'était hier, sur les bancs de bois, dans la lumière du soleil couchant, coincés entre les murs épais de la chapelle commémorative et le cimetière, à se cogner les ailes aux fantômes du passé. Derniers témoins d'un village des Ardennes belges qui se meurt, toujours ils se souviendront, jamais ils ne pardonneront.