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Dans le Temple d’Or d’Amritsar des centaines de volontaires préparent chaque jour 100 000 repas gratuits. La chorégraphie spontanée de ces nombreuses mains philanthropes révèle l’essence et l’atmosphère de ce lieu fascinant.
Kathleen Ferrier est un film musical consacré à l’une des plus grandes contraltos du XXème siècle : l’anglaise Kathleen Ferrier (1912-1953), à qui une voix et un charisme étonnants offrirent une ascension musicale fulgurante… mais, hélas, trop brève: à peine huit ans de carrière internationale.
Durant les années 40 et 50, Kathleen Ferrier s'est produite avec les plus grands chefs d'orchestre et compositeurs au monde, sur les plus prestigieuses scènes d’Europe, d’Amérique et du Canada. Son exceptionnelle carrière sera brisée le 8 octobre 1953, jour où elle décède des suites d’un cancer.
Kathleen Ferrier est tissé d’évocations des plus belles interprétations de la chanteuse accompagnées des plus grands musiciens de son époque, que l'on découvre entre autre dans des enregistrements totalement inédits.
Plus qu’une simple biographie, le film redonne vie à la voix de la diva. Ses interprétations poignantes de Bach, Schubert, Schumann, Brahms et Mahler font de son œuvre un héritage musical unique.
Le film permet aussi aux spectateurs de découvrir une première musicale, son interprétation du Das Lied von der Erde (Chant de la Terre) de Mahler accompagnée d’un orchestre contemporain, l’Ensemble Ictus dirigé par le chef d’orchestre Georges-Elie Octors.
De ses débuts à sa carrière brisée par le cancer, on suit le parcours d’une femme révélée par son chant. Au travers de ses lettres et journaux intimes, et de témoignages d’experts et proches, ce film explore des facettes longtemps méconnues de la vie de Kathleen Ferrier : son humour, sa passion pour la peinture et sa vie amoureuse.
Et c’est aussi la voix de Ferrier, elle-même, qui ponctue la narration et ses nombreuses images originales.
Le film offre le portrait d’une diva qui fut aussi une femme libre, romantique, débordante de vie et d’une modernité absolue. Dans une époque beaucoup plus contraignante qu’aujourd’hui pour les femmes, elle parvint à vivre, travailler -et aimer- quasi à sa guise.
Archives et témoignages inédits construisent ce documentaire comme une célébration de l’art de Kathleen Ferrier.
Chaque semaine, dans trois hôpitaux publics de la région parisienne, une psychologue et deux médecins reçoivent des hommes et des femmes malades de leur travail. Ouvrière à la chaîne, directeur d’agence, aide–soignante, gérante de magasin…Tour à tour, 4 personnes racontent leur souffrance au travail dans le cadre d’un entretien unique. Les trois professionnels spécialisés écoutent et établissent peu à peu la relation entre la souffrance individuelle du patient et les nouvelles formes d’organisation du travail. A travers l’intimité, l’intensité et la vérité de tous ces drames ordinaires pris sur le vif, le film témoigne de la banalisation du mal dans le monde du travail. Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés est un huis clos cinématographique où prend corps et sens une réalité invisible et silencieuse : la souffrance au travail.
Quels peuvent bien être les rapports entre la femme qui fait le ménage et celle pour qui elle le fait ? Six personnes, trois femmes de ménage et trois employeuses, abordent la question des tâches ménagères et de la hiérarchie, du respect et du statut social, des habitudes et des rêves...