Mots clés : Belgique
Anne Levy-Morelle participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Manneken Pis, l’enfant qui pleut vous entraîne dans une Bruxelles chaleureuse, et parfois tragique. Vous découvrirez l’histoire d’une ville à l’ambition de capitale, qui cache soigneusement ses richesses et sa fierté sous l’apparence dérisoire d’un petit garçon qui fait pipi. Pourquoi ? Au fil de l’enquête entre passé et présent, vous entreverrez ce que recèle ce curieux symbole. Et pourquoi les Bruxellois se vantent … d’être modestes.
Anne Levy-Morelle participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Manneken pis, le garçon qui ne voulait pas être fier est un enquête ludique, policière (avec la complicité d’un véritable commissaire…) et historique sur Manneken Pis. Le célèbre petit bonhomme ne serait pas si petit que ça, puisqu’il cache derrière ses rondeurs toute l’âme d’une ville méconnue, Bruxelles : son désordre harmonieux – sa fausse modestie – ses vieilles cicatrices. Un film indispensable pour comprendre la Belgique. Passée, présente et à venir. Et aimer Bruxelles, la méconnue.
Libération de Bruxelles. Septembre 44. Derrière l'euphorie du moment se joue un drame. En coulisses, des centaines de civils sont arrêtés pour être livrés à la Justice. Parmi eux, le chef du grand orchestre de jazz de l'INR : Stan Brenders. Son crime: avoir joué pour les Allemands. A l'image de ce qui se fait en France, d'autres arrestations à caractère culturel suivront. Plusieurs musiciens emblématiques seront inquiétés. Qui sont-ils ? Que représentent-ils ? A partir d'un lieu-clé de la mythologie Brenders en plein cœur de Bruxelles - L'Archiduc - nous retraçons l'histoire de ces musiciens - Stan Brenders, Jean Omer et Fud Candrix - un Bruxellois, un Wallon et un Flamand, qui firent vibrer à un moment donné de notre Histoire une fibre formidablement jazz de notre culture populaire.
Le 9 septembre 1944, dix habitants de Marcourt sont brûlés vifs par les Nazis, qui agissent par représailles à la suite d'une attaque de la résistance locale. Depuis quarante-sept ans, les familles des victimes en veulent aux anciens résistants. Le film raconte l'histoire de l'Histoire, l'histoire au passé et au présent, comment le village vit aujourd'hui et dans le souvenir, ravagé par un mur qui sépare le clan des "résistantialistes" et celui des anti-résistants. C'est dans l'espace confiné du village que se règlent les comptes, l'Allemagne, la barbarie nazie, c'est déjà trop loin. Cloués par la douleur, ils sont tous là, comme si c'était hier, sur les bancs de bois, dans la lumière du soleil couchant, coincés entre les murs épais de la chapelle commémorative et le cimetière, à se cogner les ailes aux fantômes du passé. Derniers témoins d'un village des Ardennes belges qui se meurt, toujours ils se souviendront, jamais ils ne pardonneront.
Ce film était sélectionné dans le cadre du Prix des lycéens du Cinéma 2014.
Benoit De Clerck participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Magritte 2013 de la meilleure musique originale et du meilleur espoir féminin.
Après avoir quitté son travail et son amie en ville, Simon est rentré dans son village natal, où il a renoué avec Julien, un vieil ami d’enfance. Les deux trentenaires désœuvrés décident de réinvestir un vieux rêve adolescent: partir à l’aventure sur les routes et vivre de boulots saisonniers… Ils achètent un camping-car, mais le départ est retardé. Cloués sur place, un voyage, malgré tout, s’effectue, et leur fait prendre des voies différentes...
De 1942 à 1944, 24.916 Juifs, hommes, femmes et enfants, ont été déportés de Belgique vers Auschwitz. Seuls 1.206 d’entre eux en sont revenus. Une poignée de nazis ont mis en place cette persécution, qui n’a pu avoir lieu qu’avec l’appui inconscient ou volontaire de certaines autorités belges. De nombreux films se sont intéressés au « Pourquoi ? » de ces événements. Modus Operandi s’intéresse au « Comment ? ». C’est notre histoire, à chacun d’entre nous.