Mots clés : Belgique
Ce film était sélectionné dans le cadre du Prix des lycéens du Cinéma 2014.
Magritte de la meilleure musique originale 2014
Une nuit, sur un pont... un coup de couteau. Il y a Pouga. Et il y a Julien. Le film montre le destin parallèle de ces deux jeunes hommes qui se ressemblent sans se connaître. Ils partagent les mêmes valeurs et un même désir d’absolu. Ils pourraient être amis. Et pourtant...
Ce film est une plongée exceptionnelle dans la vie d'après, celle d'une ex- djihadiste belge qui a purgé une peine de prison en Belgique pour avoir rejoint Raqqah et l'État islamique en 2015.
Dans ce document inédit, elle a accepté de témoigner à visage découvert. Safia Kessas, fidèle à son cinéma brut et sans commentaires, a suivi la jeune femme durant près de trois ans, y compris dans les salles de prétoire. Agée de 30 ans, cette ex-djihadiste est également poursuivie pour enlèvement d'enfant car dans son voyage vers la Syrie, elle a emmené sa fille, alors âgée de 5 ans. Elle tente aujourd'hui de réparer ses erreurs et essaie de retrouver le cours d'une vie "normale". Elle dit tout mettre en œuvre pour retrouver son rôle de mère.
Comment est-elle encadrée par les structures judiciaires, quelles sont les conditions de libération auxquelles elle doit se soumettre, comment les institutions de la jeunesse l'accompagnent dans le retissage du lien avec sa fille ? Quel regard porte-t-elle sur son passé de djihadiste et comment s'est-elle désengagée de la radicalisation violente ?
Ce document rare aborde toutes ces questions.
Ce film était sélectionné dans le cadre du Prix des lycéens du Cinéma 2018.
Jacques Arnault, président de l’ONG "Move for kids", a convaincu des familles françaises en mal d’adoption de financer une opération d'exfiltration d'orphelins d’un pays d’Afrique dévasté par la guerre. Entouré d’une équipe de bénévoles dévoués à sa cause , il a un mois pour trouver 300 enfants en bas âge et les ramener en France. Mais pour réussir, il doit persuader ses interlocuteurs africains et les chefs de village qu’il va installer un orphelinat et assurer un avenir sur place à ces jeunes victimes de guerre, dissimulant le but ultime de son expédition...
Roger Roger Closset habite un petit pavillon de la banlieue de Charleroi et gagne modestement sa vie comme photographe pour le journal local. Et à l'aube de l'an 2000, il veut s'en sortir. Il a un rêve : rentrer dans le livre des records, et gagner ainsi la voiture promise par l'Association des Commerçants. N'importe quel "exploit" fera l'affaire : Roger embrigade son fils Michel pour qu'il ouvre et ferme une porte plus de 40 000 fois en 24 heures !
Roger a tout prévu : une préparation scientifique, un coach "à l'américaine", et, en guise d'entraînement, une porte posée au beau milieu du jardin. Suffira-t-elle à le faire entrer, lui et sa famille, dans le troisième millénaire ?
En hommage au titre légendaire de 1997 « 11 minutes 30 contre les lois racistes », 40 rappeurs de Bruxelles mais aussi de Wallonie et de Flandre s'unissent pour faire revivre une certaine idée du Hip-Hop qui les anime. Un hip-hop qu'ils espèrent renouer avec son esprit d'origine et sa volonté de contestation.
Un cabinet de consultation, dans un hôpital public, en Belgique. Un médecin y reçoit des patients : des hommes et des femmes, souvent accompagnés d’un proche. La plupart sont gravement malades, et ils le savent. Ils sont venus pour parler de leur fin de vie. Autant que les circonstances et pour autant que la loi le leur permette, ces patients veulent en effet choisir leur mort. Les dialogues sont francs, intenses, et d’une authenticité bouleversante. Ils sont surtout empreints d’une grande douceur. "Les mots de la fin" donnent à voir ces rencontres, avec discrétion et respect. Le film montre aussi les soignants, dans leurs échanges et leurs questionnements. Une leçon de vie, et d’humanisme...
Pendant six mois, trente jeunes bruxellois participent au concours Eloquentia et se forment à l’art oratoire pour oser élever leur voix en public. Au milieu d’eux, Kassy, Nael, Esther se frayent un chemin. Leurs mots s’enchaînent, se délient. Résistent parfois aussi. De ces manquements à la parole une autre voix émerge et les rapproche chaque jour un peu plus près d’eux-mêmes.
Le passage d’un système de communication vocale (radio) à un système informatique (gps) bouleverse les habitudes d’une centrale de taxis bruxelloise, petite entreprise familiale. La réalisatrice se sert de cet événement pour suivre, de jour comme de nuit, la vie des travailleurs du taxi: patrons, téléphonistes, chauffeurs et centralistes... Ainsi, au-delà d’un documentaire autour des retombées sociales et économiques qu’engendre le changement de système, ce film est d’abord et avant tout le portrait intime de quelques hommes.
Nora, 18 ans, est partie combattre en Syrie. Depuis ce jour de 2013 où la guerre syrienne s’est invitée chez elle à Bruxelles, sa mère vit dans l’angoisse et dans l’attente, déchirée entre l’espoir de revoir sa fille et la peur de la perdre définitivement.