Filmographie : WIP (Wallonie Image Production)
Olivier Magis participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Un Autre Paradis retrace l'histoire tragique d'une petite communauté créole expulsée de ses îles des Chagos par les autorités coloniales britanniques, entre 1965 et 1973. En cause, la location de l'île principale de leur archipel à l'armée américaine. Le film suit le combat d'une descendante de cette communauté, Sabrina Jean, qui milite pour le droit au retour sur l'archipel.
Chaque année, plusieurs milliers de Mineurs Étrangers Non Accompagnés arrivent en Belgique. Une majorité d’entre eux viennent y demander l’asile, comme Sahil, un jeune afghan de 15 ans. Après être passé par plusieurs centres pendant près d’un an, Sahil intègre une famille d’accueil. Ce nouveau cadre est l’espoir d’une vie plus stable dans l’attente du verdict de l’office des étrangers.
“Elles” ont de 20 à 65 ans. Elles sont “femmes de ménage” comme on le dit encore trop souvent. Tous les matins elles s’en vont travailler chez les autres. Certaines d’entre elles n’ont pas fait d’études : elles ont connu le travail en usine, ou au noir. D'autres encore ont été vendeuses, éducatrices, enseignantes ou aides-soignantes… Et puis il y a eu les basculements de la vie ; un homme qu’on quitte ou qui s’en va, les gosses qui attendent, des horaires qui rendent impossible la vie de famille dans un travail qu’on aimait, et on plonge dans le travail ménager : ce travail dont personne ne veut et qui depuis la nuit des temps est réservé aux femmes. Un travail qui à en croire une opinion encore très largement répandue, n’exigerait aucune qualification. Aujourd’hui elles sont plus de 165 000 employées dans le secteur des “Titres-Services”. Ce chant choral inédit dessine le contour de la condition de ces femmes courageuses et lumineuses qui font le pari d’écrire une nouvelle page de leur travail…
L’intégriste n’aime pas la vie. Pour lui, il s’agit d’un éloignement de Dieu et du paradis céleste, avec ses fleuves de lait au goût inaltérable, ses rivières de vin, ses délices et ses vierges. La vie est le produit d’une anarchie et cette anarchie est l’œuvre de l’ARTISTE. L’islamiste en veut à l’artiste qui donne vie à la matière et éloigne les bonnes âmes du paradis par des idées malsaines, un dessin diabolique, un chant envoûtant, une danse maléfique…L’artiste est donc le diable et pour pouvoir le tuer, l’intégriste le déclare ennemi d’Allah.
En mêlant archives rares, témoignages d’artistes et mise en lumière de la haine intégriste envers les artistes, « Au temps où les arabes dansaient » retrace le parcours épineux des artistes arabo-musulmans dans ce siècle du fascisme islamique.