Filmographie : WIP (Wallonie Image Production)
Philippe De Pierpont participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Un personnage de fiction traverse la moitié de la Belgique, en marchant de Bruxelles à La Panne. Il rencontre des personnes (personnages ?) du réel le long de son trajet. Des lieux aussi. Donc des histoires, de la mémoire : un bien commun que chacun, aussi anonyme soit-il, partage avec les autres habitants de la région. Faire ce film documentaire, c'est réaliser un portrait subjectif de cette région, le "Nord", et des gens qui y vivent en 1992.
Magritte du Meilleur Documentaire 2016
En 1989, le gynécologue congolais Denis Mukwege renonce à une brillante carrière en France pour rentrer avec sa famille dans son Kivu natal y soigner les femmes victimes des pires violences sexuelles. Indigné par ces 15 années de guerre, Denis Mukwege dénonce le manque de volonté politique pour y mettre fin et demande à qui profite cette guerre. « Les populations du Kivu seraient-elles sacrifiées pour des mines de coltan ? ». En novembre 2012, « l’homme qui répare les femmes » échappe à une sixième tentative d’assassinat. Pourquoi ? Qui veut sa mort ? Ce film est le portrait d’un homme d’exception, pasteur, médecin, père de famille, dont les choix de vie et l’incessant combat contre la barbarie nous interpellent, nous renvoient à nous même et à notre société en crise, en recherche de valeurs et de repères.
Il y a trente-cinq ans, la région couvinoise était le théâtre d’une opposition farouche contre un projet d’implantation de barrage, masse gigantesque aux portes de Couvin. La lutte fut très vive, la résolution des Couvinois, qu’on aurait pu croire endormis, surprit par son dynamisme et sa vigueur. Les Couvinois avaient alors fait preuve d’une détermination, d’une inventivité tout à fait exceptionnelle et l’on venait même de l’étranger observer cette révolte populaire. Elle fut d’autant plus remarquable que l’Etat, devant un rejet aussi massif et une expression populaire aussi large, finit rapidement par suspendre son projet aberrant, puis par y renoncer. Aujourd’hui l’Eau Noire coule toujours paisiblement dans son lit et les «Irréductibles» n’ont pas oublié.
Philippe De Pierpont participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Une péniche rouillée, un tram, une impasse, un banc, un cimetière, une statue... Tendant un fil rouge entre une dizaine de lieux secrets ou intimes, Philippe de Pierpont dresse une topographie kaléidoscopique de Bruxelles. Par sa qualité d'écoute, la parole de ses onze interlocuteurs trouve à chaque fois la place qui lui revient, dans le film comme dans la ville. Les petites histoires de chacun rentrent en vibration avec les grandes questions de tous: la naissance, la mort, l'amour, la liberté, la différence ou la solitude. Une image assez convaincante de Bruxelles - comme puzzle collectif de territoires affectifs individuels - apparaît: celui d'une ville à la fois déchirante et réconfortante, où chacun essaye de s'aménager, au milieu des autres, sa petite parcelle de bonheur.
« Le champ des visions » est un film qui aborde le rapport de l'homme à l'animal-insecte par le biais de récits, de légendes, de souvenirs, de sensations intimes … Et qui soulève des questions: Pourquoi ce monde animal exerce-t-il sur nous un tel pouvoir de fascination ou de répulsion ? Que nous apprend-t-il sur nous-mêmes et nos sociétés ? Notre monde perçu avec nos aptitudes sensorielles a-t-il quelque chose à voir avec celui de l'animal ? L'homme peut-il connaître l'animal-insecte ou seulement le rêver ?