Filmographie : WIP (Wallonie Image Production)
Rester Vivants raconte l’histoire de quatre jeunes à l'aube du cinquième anniversaire de la révolution égyptienne, en janvier 2016, dans l’Égypte du Maréchal Sissi : Eman, Soleyfa, Ammar et Kirilos. Une sœur musulmane rebelle forcée à l’exil, une activiste qui découvre la maternité et se sent muselée, un artiste laïque totalement dévoué à la cause révolutionnaire et un chrétien copte qui interroge les opinions qu’on lui dictait depuis toujours.
Tous les quatre se penchent sur leur propre histoire, leur propre image, et partagent leurs sentiments sur la situation actuelle. En cinq ans, ils ont évolué, traversé des crises, et dû faire face à des choix décisifs, pas forcément en ligne avec leurs idéaux de départ.
Bernard Bellefroid participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Onze ans après le génocide, le film accompagne survivants et bourreaux avant et après les premiers procès populaires Gacaca où ils se retrouvent face à face. Il y a Obede, accusé d’avoir tué des enfants et dont la demande de pardon n’est qu’une stratégie cynique pour être libéré.
Roger Boeckx et Filippo Zito sont conseillers communaux de l’opposition à Saint-Nicolas, commune liégeoise dominée en majorité absolue depuis plus d’un siècle par le parti socialiste.
Dans cette ancienne cité ouvrière, l’une des plus densément peuplées de Wallonie, ils se voient comme des lanceurs d’alerte face à une autorité communale opaque dont ils fustigent les débordements. Alors qu’approchent les élections communales, ils rêvent, pour leur dernier tour de piste électoral, de bouleverser le jeu politique local.
L’œil de la caméra accompagne les professionnels du soin dans l’intimité de la relation qu’ils nouent avec des personnes en souffrance, atteintes d’handicaps lourds ou de démence, s’immergeant dans leur quotidien, partageant leurs doutes et leur motivation.
Jean-Christophe Yu participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Roger Somville, un artiste, un homme parmi d’autres hommes. Ce film nous entraîne sur les traces d’un acteur majeur du monde artistique et culturel, un film qui chemine dans l’histoire riche et turbulente des dernières décennies
Une plongée dans l’état mental du guerrier de la liberté : Ils sont belges. Ils ont plus de 90 ans. La Résistance rend résistant. Leurs souvenirs sont ardents. Stan était élève à l’athénée royal de Koekelberg, Ulysse étudiant en médecine à l’ULB. Les deux anciens maquisards se replongent avec délectation dans les “dirty tricks” qu’ils infligèrent impunément à l’occupant. L’Histoire à hauteur d’homme. De l’humain, oui, mais dans ce qu’il a de meilleur, dans ses plus hautes inclinations, où le courage se mêle à la ruse, où l’inventivité côtoie l’intelligence et l’audace, où la coopération est au service de la non-résignation.
"TRIO BRAVO" ou "le plus petit big band du monde" (Fabrizzio Cassol, saxes, Michel Massot, tuba et trombone, et Michel Debrulle, percussions) est en prise directe avec les résonances multiples de la musique européenne actuelle; la musique contemporaine, mais aussi le rock, le blues et le jazz; une quête servie par un son d'ensemble puissamment original, une audace et une inspiration échevelées. Le spectateur le suit en tournée et assiste à la genèse d'une composition qui finalement clôture le film. L'art du "TRIO BRAVO" est au coeur d'une "communauté inavouée" qui fait qu'une telle musique reste vivante au-delà d'un concert : le facteur d'instruments François LOUIS, qui travaille en harmonie avec le désir du musicien; le disquaire Willy Herremans, menant une bataille contre le dépérissement de l'art au profit de la marchandise; le collectionneur intégrant le musicien dans une histoire concrète et passionnante, la sienne; enfin, l'amateur anonyme s'évadant par le truchement du disque ou du concert dans cet étrange no man's land où l'on sort de soi, où l'on décolle plus haut que mille étoiles.
Dans le 1er volet, Les murs de Dinant, sept "témoins" se souviennent des grands massacres de civils des 23, 24, 25 août 14, commis dans la ville par les troupes allemandes. Ils sont les descendants des familles victimes, ils racontent leur histoire familiale broyée par la tragédie, un héritage qui passe de génération en génération. Leurs récits révèlent les traces profondes que ces crimes contre l'humanité ont laissées, d'autant plus vives qu'aucune justice n'a sanctionné les coupables. Longtemps, la légende des francs-tireurs belges a servi de justification aux autorités et aux historiens allemands. A Dinant, une délégation officielle allemande a reconnu les faits en 2001 et demandé le pardon, mettant un terme au ressentiment, mais la mémoire douloureuse persiste.