Filmographie : WIP (Wallonie Image Production)
“De Lola à Laila” prend pour tremplin le récit personnel de la mère de la réalisatrice, durant les années d’après guerre en Espagne, pour parler peu à peu d’émancipation, de lutte, de mouvement, de grains, de cinéma. D’une génération à l’autre, du passé au présent, d’une mère à sa fille, le film avance aux rythme des vagues et au son d’une pellicule super8, pour faire éclater la vie.
Au milieu des montagnes mexicaines, dans le village de Duva-Yoo, vit une petite communauté.
Sa croissance démographique est rapide et l’immigration, évidemment clandestine, d’une partie de ses habitants vers les États-Unis joue un rôle important, mais sournois, dans son développement. Construisant le village d’un côté, le détruisant de l’autre.
Quelques habitants veulent se libérer de cette dépendance et protéger leur mode de vie traditionnel. Ils concentrent leurs efforts sur le développement d’une économie locale, à la recherche d’une solution viable et pérenne.
Dans la petite école communale d’une ancienne cité minière, des élèves issus de l’immigration terminent leur cycle d’études primaires avec Brigitte, une institutrice dont l’enthousiasme bienveillant prépare ses écoliers à s’épanouir dans un monde en mutation. Ode à la vie, narrée par la voix des enfants, ce documentaire révèle surtout leurs espoirs et leurs visions du futur. Il capte la spontanéité, le plaisir d’être, la fin d’un temps d’insouciance avec ses fragilités. Le film tisse ainsi les liens entre passé, présent et futur et dessine un sens du bonheur possible, au sein de l’école et de la société.
Eurovillage, un village de vacances isolé au milieu de la forêt ardennaise, a été converti en 2011 en centre d’accueil pour demandeurs d’asile. Les résidents qui l’habitent y attendent, pendant une durée indéterminée, la réponse à cette angoissante question: vont-ils oui ou non obtenir un statut de réfugié et avoir l’autorisation de rester sur le territoire belge?
Comment traversent-ils cette étrange période, déconnectés de la vie réelle, suspendus entre ce qu’ils ont quitté et un futur incertain, qui, pour un grand nombre d’entre eux, prendra la forme d’un « ordre de quitter le territoire »?