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C’est une histoire vieille comme le monde et pourtant chaque jour plus actuelle. Et chaque jour plus terrible. Il y a des pauvres qui au mépris de leur vie parfois doivent tout quitter pour tenter d’aller survivre, vivre ailleurs. Mais ailleurs on n’en veut pas. Et si on en veut, c’est pour leur force de travail. Travail dont soi même on ne veut plus. Alors on est prêt à payer l’autre pour qu’il le fasse à sa place. A le payer, oui mais mal. Dans ce film-ci, l’ailleurs, c’est l’Amérique du Nord, et les pauvres, sont pour la plupart des Mexicains. Ils sont passés pendant des années par San Diego mais le Service d’Immigration Américain qui se sert des technologies les plus avancées pour les arrêter, technologies inventées pendant la guerre du Vietnam et pleinement utilisées pendant celle contre l’Irak, a réussi à arrêter le flux des illégaux dans cette partie de la Californie et à le déporter dans les régions désertiques et montagneuses de l’Arizona. Là, ils ont cru que les difficultés, les dangers, le froid et la chaleur les arrêteraient. On n’arrête pas quelqu’un qui a faim. Mais on en a peur. Peur de l’autre, peur de sa souillure, peur des maladies qu’il peut apporter avec lui. Peur d’être envahi. Mais on n’a pas peur de le tuer.
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