Filmographie : Dérives
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Mon grand-père, Wilhelm, est un ancien soldat de la Wehrmacht. Je le filme depuis mon adolescence. À sa mort, j’ouvre une boîte contenant des souvenirs de la seconde guerre mondiale qu’il n’a jamais montrés à personne. L’ai-je un jour questionné sur son passé ? Je ne m’en rappelle plus...
Un écran d’ordinateur, des images des quatre coins du monde. On traverse les frontières en un clic tandis que le récit d’un autre voyage nous parvient par bribes, à travers des textos, des chats, des conversations téléphoniques, l’interrogatoire d’un office d’immigration. C’est le voyage de Shahin, un jeune Iranien qui fuyant son pays débarque en Grèce, puis finalement en Angleterre où il demande l’asile.
Que se passe-t-il lorsqu’un monde qui repose sur la circulation et les dispositifs logistiques qui le permettent s’arrête ? Que se passe-t-il lorsque l’on nous confisque la maladie et même la mort ?
Au cœur de la première vague de la pandémie qui frappe la Belgique en mars 2020, les équipes de l’unité COVID du CHU de Liège luttent quotidiennement pour la survie des patients, chaque jour plus nombreux.
Une équipe de cinéma arpente l'Angleterre pour tenter de percer le mystère entourant un disque paru 30 ans plus tôt, "Spirit of Eden", et le passage de la lumière à l’ombre de ses auteurs, le groupe Talk Talk et son chanteur Mark Hollis. D'obstacles insurmontables en rencontres incertaines, leur voyage va se muer en quête organique. Avec le silence comme ligne d'horizon. Et le punk comme philosophie, considérant que la musique est accessible à tous et que l’esprit se situe au-dessus de la technique.
Philippe De Pierpont participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
1991 – Burundi. Ils étaient six enfants des rues africains, j’étais un jeune cinéaste européen. Je leur ai promis de les filmer toute la vie, jusqu’à ce qu’on soit tous morts. Aujourd’hui, les survivants ont 40 ans. Chacun de nous a vieilli, à sa manière… Qu’est-ce qui donne de la valeur à la vie d’un homme ?
Aujourd’hui skipper pour des touristes bulgares, Nikolay se souvient du rêve qu’il a accompli en 1985 : faire le tour du monde en solitaire. En franchissant le rideau de fer, il a montré la voie de la liberté à toute une génération de jeunes bulgares.
À bord de l’Aquarius, en tant que photographe, Hara rencontre Max.
Max est chef de l’équipe qui réalise les sauvetages des migrants en mer. Ils font quelques voyages ensemble. Frappée par l’interdiction de circuler infligée au bateau qui perd son drapeau lui permettant d’accoster, condamnée à rester à terre, Hara décide de faire un film. Une lettre à l’enfant qu’elle attend de Max. Dans cette lettre se tissent les souvenirs personnels de Hara, sa rencontre avec Max et certaines histoires entendues sur le bateau. Des migrants racontent leurs voyages, leurs maisons perdues. Y a-t-il un lien commun entre nous? Y a-t-il une histoire commune ?
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