Mots clés : Belgique
A peine déconfiné, notre collectif est allé à la rencontre de trois asbl venant en aide aux plus démunis pour constater les effets de la crise soudaine du corona sur leur quotidien. Ébahis et admiratifs de l’énergie qu’elles ont déployé, nous nous sommes demandés : mais au fait, se sont-elles senties soutenues ?
La résistance belge sauva plus de 4000 enfants juifs pendant l’occupation nazie. Le film est construit autour de témoignages de certains de ces résistants et de ceux qui furent ces enfants. Comment plusieurs milliers d’enfants juifs ont-ils pu échapper à la déportation et à l’extermination pendant l’occupation nazie de la Belgique ? Chaque vie sauvée a son histoire. Le film retrace la solidarité qui s’est développée dans la population belge à travers les témoignages de ceux qui ont caché, placé ou aidé les enfants pourchassés, parfois au risque de leur propre vie. Témoignages aussi de ceux qui étaient ces enfants et qui aujourd’hui, racontent...
«D’Auschwitz à Jérusalem» raconte l’aventure humaine d’enfants juifs orphelins, survivants de la guerre, qui ont émigré clandestinement en Palestine de 1945 à 1948.De janvier 1945 à mai 1948, des dizaines de milliers de juifs, rescapés des camps de la mort, enfants et adultes cachés, vont tenter de rejoindre clandestinement la Palestine par la mer. En partant vivre en Palestine, ils veulent retrouver leur dignité d’êtres humains.Sous l’impulsion de l’Agence juive, des centres d’accueil pour les enfants juifs orphelins s’ouvrent en Belgique. On y accueille des enfants de toute l’Europe. Après des mois de formation, les enfants quittent clandestinement la Belgique. Certains prennent un bateau partant d’Anvers. Les autres partent de Belgique dans des camions de la Brigade juive. Ils passent la frontière française et se retrouvent dans un nouveau camp, à La Ciotat, près de Marseille. Là, ils continueront leur entraînement dans l’attente des bateaux spécialement affrétés pour eux pour la partie du voyage la plus pénible: traverser la Méditerranée vers la Palestine et forcer le blocus britannique.«D’Auschwitz à Jérusalem» raconte simplement l’histoire de jeunes orphelins juifs qui ont décidé de prendre leur sort en mains pour commencer une vie nouvelle, pour créer une situation neuve. C’est une somme d’aventures individuelles qui sont l’éloge de la volonté de vivre.
Retrouvées dans un grenier dans les années 70, ces lettres sont un condensé de vies amoureuses entre Hélène femme de chambre d’une comtesse et Octave un garde forestier du roi Albert I.
Cette correspondance témoigne d’un passé révolu celui de « La Belle Époque » quelques mois avant le début de la guerre 14-18.
C’était il y a plus d’un siècle mais on y trouve une constante : les sentiments amoureux sont toujours aussi complexes aussi forts.
Au gré des recherches et des hasards, nous découvrirons qui sont Hélène et Octave.
L’hiver de 1960 à 1961 fut le théâtre de la plus longue grève générale qu’ait connue la Belgique depuis la Seconde Guerre mondiale: jusqu'à deux mois d’immobilisation totale du pays contre une loi d’austérité. Sur les innombrables archives, une profusion de personnages de tous bords nous racontent les initiatives qu’ils menèrent alors. Mais, surprise : à la place d'anciens grévistes aux tempes grises, ce sont des jeunes qui nous racontent ces éclats de lutte, comme s’ils y étaient, comme s’ils y avaient été.
C’est l’histoire d’une banque franco-belge, Dexia, dont la mission première est de financer l’intérêt général en prêtant aux collectivités locales. Ses dirigeants, ambitieux, sont vite happés dans le grand tourbillon de la finance mondiale et ils prennent de plus en plus de risques. Ils inondent même la France d’emprunts toxiques qui vont plomber, pendant des années, les communes ou les hôpitaux. En 2008, la crise des subprimes fait vaciller Dexia.
Pour l’instant, le scandale Dexia a coûté 20 milliards d’euros à la France et à la Belgique.
Personne ne sait ce qu’il y a dans le ventre de la banque et peut-être les contribuables devront-ils remettre la main au portefeuille. Alors, que s’est-il passé ? Les Etats belges et français n’ont pas cherché à déterminer les responsabilités de ce crash. On dirait que l’affaire Dexia, c’est la faute à personne. Ou bien, c’est de notre faute à tous.
Dans la petite école communale d’une ancienne cité minière, des élèves issus de l’immigration terminent leur cycle d’études primaires avec Brigitte, une institutrice dont l’enthousiasme bienveillant prépare ses écoliers à s’épanouir dans un monde en mutation. Ode à la vie, narrée par la voix des enfants, ce documentaire révèle surtout leurs espoirs et leurs visions du futur. Il capte la spontanéité, le plaisir d’être, la fin d’un temps d’insouciance avec ses fragilités. Le film tisse ainsi les liens entre passé, présent et futur et dessine un sens du bonheur possible, au sein de l’école et de la société.