Filmographie : CBA - Centre de l'Audiovisuel à Bruxelles
Hermanovce, Slovaquie.
Un village rom au fond de la vallée. De vieilles baraques et de nouvelles en béton.
Un esprit qui rôde...celui de Vozarania, l'ancêtre qui continue à transmettre ...de mère en fille.
Quatre femmes rom nous racontent leur quotidien à travers des gestes séculaires, au fil de mots qui voyagent à la frontière avec d'autres mondes..
Histoires de cheveux rouges et de café noir...
Transmission mais aussi oubli...
Khristine Gillard participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Cochihza, « elle éveille celui qui dort », dit-on de l’hirondelle cuicuitzcatl, en nahuatl, la langue des ancêtres. Beaucoup de mots en nahuatl dérivent de cette racine cochi — dormir. Exprimant tant le sommeil que le rêve, s'étirer, s'étendre, le repas du soir, la subsistance, le cocon que fabriquent les chenilles, les cils, s'en aller, se retirer, bailler, faire l’amour à une femme, dormir auprès d’elle, l’endroit où on dort, s’éveiller, faire semblant de dormir… Ometepe, l'île-volcan. Un paysage comme un corps endormi. Ici, on décrit la vie comme un rythme que l'homme prend en naissant, qui lui est particulier et qu'il garde toute sa vie. A travers les gestes de la communauté du volcan se raconte l’histoire d’un monde. Le quotidien, l'ancrage, le rêve, la mémoire.
À partir d’une usine vide, d’un nom de famille et d’une malle d’archives, la déambulation poétique d’une apprentie cinéaste, qui s’installe chez sa grand-mère. Une rêverie sur l’invisible et sur l’oubli, tissée de matières éparses, archives et jeux de langage, pour un film-carnet s’interrogeant sur la transformation du corps féminin, la transmission impossible et la matière du temps.
L’hiver de 1960 à 1961 fut le théâtre de la plus longue grève générale qu’ait connue la Belgique depuis la Seconde Guerre mondiale: jusqu'à deux mois d’immobilisation totale du pays contre une loi d’austérité. Sur les innombrables archives, une profusion de personnages de tous bords nous racontent les initiatives qu’ils menèrent alors. Mais, surprise : à la place d'anciens grévistes aux tempes grises, ce sont des jeunes qui nous racontent ces éclats de lutte, comme s’ils y étaient, comme s’ils y avaient été.