Filmographie : CBA - Centre de l'Audiovisuel à Bruxelles
Maxime Coton participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Ancré en Polynésie, au cœur du Pacifique sud, ce film vagabond traverse les frontières et les siècles pour explorer le temps et ses représentations. Surgissent une constellation d’histoires où se rencontrent les sciences d’aujourd’hui et les mythes d’hier, la politique et la poésie, les rêves et l’histoire. Il se pourrait bien qu’à la fin du voyage, le temps ne soit plus du tout ce qu’il semble être.
Tous les téléspectateurs européens connaissent bien l’image-symbole de la CEE à Bruxelles, la croix du bâtiment du Berlaymont. J’habitais à deux pas et connaissais bien les habitants du quartier, qui s’étend à ses pieds. Chaleureux, bourrés d’idées et de détermination, ils se sont battus pendant vingt ans pour empêcher la destruction de leurs maisons, au profit d’une extension du bâtiment des traducteurs. Ils ont ainsi sauvé trois îlots d’habitations, mais, au moment du tournage, ils pouvaient toujours être chassés de chez eux en un mois. Le film présente quelques-uns de ces irréductibles habitants au travers de leur vie quotidienne et de leur action.
Mon grand-père, Wilhelm, est un ancien soldat de la Wehrmacht. Je le filme depuis mon adolescence. À sa mort, j’ouvre une boîte contenant des souvenirs de la seconde guerre mondiale qu’il n’a jamais montrés à personne. L’ai-je un jour questionné sur son passé ? Je ne m’en rappelle plus...
Un écran d’ordinateur, des images des quatre coins du monde. On traverse les frontières en un clic tandis que le récit d’un autre voyage nous parvient par bribes, à travers des textos, des chats, des conversations téléphoniques, l’interrogatoire d’un office d’immigration. C’est le voyage de Shahin, un jeune Iranien qui fuyant son pays débarque en Grèce, puis finalement en Angleterre où il demande l’asile.
Algorithms of Beauty est une lettre adressée à une botaniste du 18e siècle par une cinéaste du 21e.
La botaniste créait des mosaïques florales avec du tissu tandis que la cinéaste fabrique des mosaïques d’images à l’aide des algorithmes d’une Intelligence artificielle.
Au fil de ses expériences, la cinéaste relate les succès et les échecs de fabrication de ses images. Inspirée par la botaniste, elle tente de s’approprier et de réinventer les modes de représentation qui sont à sa portée.
Algorithms of Beauty questionne les limites de notre regard, à travers une approche sensible de notre rapport à l’image, entre technologie et émotions.
Khristine Gillard participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
« Dites bien que je suis peintre, écrivain et putain révolutionnaire ! Grisélidis Réal.
S’immergeant au coeur des écrits de Grisélidis Réal, scandaleuse femme publique, le film retrace le parcours intime et fulgurant d’une femme hors norme. Images fictionnelles inspirées des textes, dessins, photographies, entretiens, archives documentaires, s’entrelacent pour tisser le portrait pluriel d’une magnifique rebelle en quête de liberté et d’appartenance.
À la périphérie de Bogota, Les échos de jeunes voix se propagent. Leonardo, Omar, Jaime, Estiven, Diego et tant d’autres sont toujours là, malgré leur assassinat par l’armée, il y a six ou sept ans. Ils viennent visiter leurs mères et les embrassent, Leurs lèvres sont fraiches comme des glaçons. Ils sont des âmes bénies, veillant sur ceux qu’ils aiment.
Les visiteurs et visiteuses arrivent des quatre coins du monde dans l’atelier de Cézanne, sur les traces d’une révolution picturale qui a transformé l’art, le regard et la vie. Elle s’est déroulée ici, dans la solitude et le travail obstiné, au milieu des objets familiers, de la nature provençale et des murs gris bleu peints par le maître lui-même. Trois guides prennent soin du lieu, des êtres et des choses, de la mémoire qui brasse l’air et le silence d’hiver. Petites conversations sur la beauté, présences visibles et invisibles, vanités au goût de pomme. L’arrière-saison est propice aux rencontres et à la transmission joyeuse.