Nouveautés
Arthur Masson, l'homme qui écrivait des livres
Gérald FRYDMAN
- BE - 2000 - 00h51min
Arthur Masson est l’écrivain le plus populaire de Wallonie. Il est l’auteur de plus d’une trentaine de romans, contes, nouvelles, pièces de théâtre et poésies, éditées seulement en Belgique. Hors de Wallonie, il est inconnu. Considéré comme un écrivain “régionaliste”, “populiste”, voire de “seconde zone”, il ne figure ni au Larousse, ni dans l’Encyclopédie bien que certains critiques belges l’aient comparé aux plus grands : Pagnol, Daudet, Maupassant, Giono, tous écrivains du terroir. Arthur Masson est l’auteur le plus lu en Wallonie, sinon le seul : dans les familles les plus modestes, si on n’a lu qu’un livre, c’est un livre d’Arthur Masson. Aujourd’hui, on le réédite et on le (re)découvre. Ce film nous raconte Arthur Masson, sa vie, son œuvre, sa langue, son style, sa région. Avec des témoignages de ses petits enfants, de ses anciens élèves , de linguistes tels que André Goosse et des extraits de “La Toinade” lus par Julos Beaucarne.
Nous/Autres
Giovanni CIONI
- BE - 2002 - 01h08min
Ils ont connu la persécution, la disparition de leurs proches, la misère, l'exil. Ils ont survécu et ont construit une nouvelle vie. Une vie où être heureux, avec des hauts et des bas, certes, une vie où on peut s'amuser et surtout ne rien regretter. Helga, 82 ans, et Jan, 66 ans, habitent un quartier du centre de Bruxelles, là où vivent d'autres exilés, immigrés et réfugiés, d'aujourd'hui. "Nous/autres" est un voyage à travers l'histoire de leur vie et à travers leur présent. Dans ce présent, l'autre, immigré, réfugié, est là. Il habite la même ville, le même quartier, la même rue. L'autre est comme un témoin muet, celui dont on parle sans le connaître.
Kapitalisme, notre recette secrète
Alexandru SOLOMON
- BE - 2009 - 00h55min
Imaginez que Ceausescu revienne 20 ans après son exécution. Imaginez, qu’il rencontre ses anciens généraux, les ex-membres du parti et leurs enfants et qu’il découvre qu’ils sont à présent les businessmen de la Roumanie. Imaginez que l’ancien dictateur communiste comprenne alors que ce sont ses « héritiers » qui ont ouvert les portes au capitalisme dans le pays, et qu’ils font désormais affaire avec l’Union Européenne depuis l’adhésion du pays en 2007. Imaginez tout cela et vous comprendrez très vite le paradoxe auquel sont confrontés les Roumains et les autres habitants d’Europe de l’Est, depuis le passage du régime communiste au capitalisme.
Autoportraits de l'autre, de Belgique en Palestine (sous-titré anglais)
Gérard PRESZOW
- BE - 2007 - 00h47min
“Masarat”: in Arabic, “the paths”, “the itinerary”. It also refers to the progression of the Belgian film director, Gérard Preszow, which drives him from Belgium to Palestine with his Brussels Jewish identity on his back.Land of exacerbated identity questions, Palestine forces everyone to introduce and identify oneself. Clichés, stereotypes, amalgams, asserted identities, assigned identities… Is the film about the Palestinian tragedy facing the Belgian futility? More “simply”, in one or the other case, it is about the transformation of a contorted identity into the ability to listen and to discuss.
Autoportraits de l'autre, de Belgique en Palestine
Gérard PRESZOW
- BE - 2007 - 00h47min
« Masarat » : les chemins, les parcours en arabe. C’est aussi le cheminement du réalisateur, Gérard Preszow, qui le mène de Belgique en Palestine, sa judéité bruxelloise en bandoulière. Terre d’exacerbation des questions identitaires, la Palestine oblige chacun à se dire et à se définir. Clichés, stéréotypes, amalgames, identités revendiquées, identités désignées… La tragédie palestinienne face à la futilité belge? Ou, plus « simplement », dans l’un et l’autre cas, la transformation d’une crispation identitaire en la possibilité de l’écoute et de l’échange.
Photo de classe (sous-titré anglais)
Litsa BOUDALIKA
- BE - 1992 - 00h52min
“Class portraits” tells a peculiar experience, the encounter of two classes of schoolgirls that everything keeps apart: origin, culture, religion, area, not to mention social class. The ones are uptown lycéennes, the others attend the secretary classes of a technical college in a popular area of Brussels. Meeting after meeting, the grow closer, prejudices make gradually way for interest and dialogue. An oriental tale, “The dove with the necklace”, colours this video-poem with the shades of solidarity.
D'un instant à l'autre (sous-titré anglais)
Jara MALEVEZ
- BE - 2010 - 00h38min
De l’eau à l’air, de l’étroitesse à l’espace infini, de l’obscurité à la lumière, de la chaleur au froid, à la rencontre… Ce documentaire suit 7 nouveau-nés et leurs pendant les premières minutes après la naissance. Le film raconte les instants à la fois uniques et universels de la première demi-heure de vie d’un être humain. Il montre l’apparition soudaine d’un individu, le basculement absence-présence, miracle et choc à la fois ; cet instant même où la réalité s’impose et lève le voile de l’imagination.
D'un instant à l'autre (sous-titré français)
Jara MALEVEZ
- BE - 2010 - 00h38min
De l’eau à l’air de l’étroitesse à l’espace infini, de l’obscurité à la lumière, de la chaleur au froid, à la rencontre… Ce documentaire suit 7 nouveau-nés et leurs parents pendant les premières minutes après la naissance. Le film raconte les instants à la fois uniques et universels de la première demi-heure de vie d’un être humain. Il montre l’apparition soudaine d’un individu, le basculement absence-présence, miracle et choc à la fois ; cet instant même où la réalité s’impose et lève le voile de l’imagination.
La chambre de Damien (sous-titré anglais)
Jasna KRAJINOVIC
- BE - 2008 - 01h13min
In Slovenia, Damien was sent to jail six years ago. Soon free, he allready starts his journey from his prison cell to the room waiting for him at his grand parents’s. This goes trhough the evocation of the crime, the hard times of prison life, but also through the rebirth and the hope in a new beginning.
La peur tue l'amour: Traces de coming-out
Patrick CARPENTIER
- BE - 2003 - 01h15min
Annick, Laurent, Sylvie, Luc, et Olivier : cinq personnes se racontent et disent leur homosexualité. Leurs histoires parlent de découverte, de sensualité, de peur, de reconnaissance, de sexualité, de différence, d’amour. L’une se rappelle ses premiers émois adolescents, un autre raconte sa difficulté initiale à se reconnaître homosexuel, un autre encore sa joie à découvrir son orientation sexuelle dans un amour profond et durable. Tous évoquent les réactions qu’a suscité l’annonce de leur homosexualité au sein de leur famille : ils racontent l’incompréhension, la colère, parfois la honte ou l’indifférence feinte, les questions mais aussi la reconnaissance et l’amour provoqués par la révélation de leur orientation sexuelle. En écho à ces cinq vécus, transparaît peu à peu le caractère universel de toute situation de différence, quel(le) que soit celui ou celle qui la vit : c’est la peur de (se) reconnaître qui tue l’amour, c’est l’ouverture et l’acceptation qui le fait (re)naître.